Le Centre national des Arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) a contribué à la promotion des artistes burkinabè depuis sa création en 1999. Au début des années 2000, il a favorisé l’éclosion du mouvement rap au Burkina Faso, en accueillant la première édition de Ouaga Hip Hop. Malgré les difficultés rencontrées au fil de ces vingt années, le centre a su se relever pour accomplir la tâche qui lui a été consignée. C’est pourquoi, son directeur général, Seydou Zongo dit Zedess, nommé le 25 avril 2016, a tenu à commémorer ces 20 ans de dur labeur.
Après avoir passé deux décennies « au service de l’action culturelle », le CENASA a dédié 72 heures, c’est-à-dire, les 10, 11 et 12 mai 2019, à la célébration de sa vingtième année d’existence. La dernière journée a été marquée par une série d’activités dont la soirée musicale en live animée principalement par les trois grosses pointures de la musique burkinabè. Il s’agit de Dez Altino, appelé le Prince national, Duden J et Alice Adipoua.
Ces artistes ont enflammé la scène à travers une prestation live « haut de gamme ». La salle de théâtre « Koamba Lankoandé » était noir d’homme. Dans le cadre de cette cérémonie d’anniversaire, le directeur général du CENASA, a rendu hommage aux artistes burkinabè décédés tels Nick Domby, dont la salle de répétition porte son nom ; Amadou Balaké et Kouamba Lankoandé, le nom prêté à la salle de spectacle.
En rappel, le CENASA avait connu des difficultés dont le problème d’acoustique qui persistait même après sa réfection en 2005. Depuis sa rénovation en février 2017, le Théâtre national Koamba Lankoandé est aujourd’hui, une salle moderne attractive tant sur le plan artistique que technique et incontournable pour les acteurs culturels.
Delphine Sidbego
Libreinfo.net