Dans le cadre de la 5e édition de la Semaine de l’Activité Minière en Afrique de l’Ouest (SAMAO), une délégation de participants conduite par le directeur général des mines et carrières, Aristide Belemsobgo a effectué, le 30 septembre 2023, une visite à la mine de Orezone Bomboré. Cette sortie vise à toucher du doigt l’impact de l’artisanat minier sur les économies locales.
Afin de faire vivre la réalité à des participants de la 5e SAMAO sur l’impact de l’artisanat sur les économies locales , le comité d’organisation a initié une visite à la mine d’or « Orezone Bomboré».
Elle est située dans la province du Ganzourgou (région du plateau central). Cette mine a débuté sa production en décembre 2022.
D’entrée de jeu, le directeur général des mines et carrières, Aristide Belemsobgo, a expliqué que cette visite rentre dans le cadre de la 5e édition de la SAMAO et est en lien avec l’impact des mines sur les économies locales.
Et pour comprendre son fonctionnement, le directeur général de la mine, Ousseni Derra a donné des explications aux visiteurs.
Selon le directeur, «la mine à une production moyenne de 30 000 onces par trimestre. C’est une mine à faible teneur».
Concernant la cohésion sociale avec les populations locales, le directeur Derra a indiqué que tous les mécanismes sont mis en œuvre pour garantir des échanges directs et francs avec les responsables et les populations.
Quant aux réalisations sociales, la mine, selon son directeur Derra, a réalisé plusieurs projets pour accompagner les femmes dans plusieurs secteurs d’activités. Il a cité comme exemples l’élevage, l’aviculture et le jardinage.
«La mine a installé des fontaines d’eau potable pour les populations et à aider la mairie à faire une piste rurale» a-t-il ajouté. Le directeur a fait savoir qu’en 2022, la mine a traité 364 123 tonnes de minerai par jour.
Et avec un potentiel de réserves minérales évaluées à « 31 tonnes d’or brut minimum de 0, 76 grammes par tonne de minerai et un taux de récupération de 92 %», a précisé M. Derra.
Pour lui, « Notre mine est l’une des mines à faible teneur mais une autre chose qu’il faut savoir c’est beaucoup plus le contenu local et il fonctionne à 100 % en local avec la direction et toute la chaîne de commandement.»
Il a informé par ailleurs que la particularité de la mine est qu’elle essaie de faire la promotion locale.
Les exploitants de cette mine sont des burkinabè. « Nous pouvons dire que la visite a été instructive parce que nous avons appris beaucoup de choses sur le site. Il y a beaucoup d’ouverture en termes de stage pour les étudiants et d’opportunité d’emploi », a affirmé l’étudiant en exploration géologique, Gaston Niebié, participant.
