La 6e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) s’est ouverte ce jeudi 19 octobre 2023 à Ouagadougou. Plusieurs participants venus de 21 pays prennent part à ce grand rendez-vous de la musique africaine.
Par Daouda Kiekieta
Durant trois jours, Ouagadougou va vibrer au rythme de la musique africaine. La 6e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) s’est ouverte ce jeudi sous le thème « Diversité artistique et découvrabilité au cœur de la créativité musicale ».
Les REMA constituent un grand rendez-vous visant à contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier de développement. Elle est également l’un des plus gros forums sur l’économie de la musique sur le continent.

Cette édition se tient sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Selon le ministre de la Culture, son département considère que le soutien aux industries de la musique constitue un pilier essentiel dans la mise en œuvre de sa politique culturelle.

« Cette démarche contribue à professionnaliser ce secteur de faire de la musique un véritable levier de développement. Les REMA, ce sont donc tout à la fois, des activités de réflexion, d’échanges et de rencontres, mais aussi une véritable plateforme de promotion des artistes qu’ils soient émergents ou reconnus » indique le patron des REMA 2023.
Pour le promoteur des REMA, l’artiste musicien Alif Naaba, les REMA voudraient être l’un des socles qui permettent que notre pays puisse aller vers la paix.
« C’est combien notre métier est au centre des préoccupations du monde. Les artistes portent le monde. Pour moi, les artistes sont l’avenir, le présent et le futur », déclare Alif Naaba, directeur des REMA.

« Nous croyons que la diversité a toujours constitué une force pour celui qui sait s’en inspirer. Cette édition célèbre la diversité artistique et ne doit laisser aucune musique au bord de la route. Les artistes africains, riches de diversité doivent être promus sans aucune exception pour une meilleure visibilité de nos talents » ajoute-t-il.

Cet événement est marqué par la tenue d’une panoplie d’activités notamment trois panels sur les thématiques de la diversité artistique et la découvrabilité, des formations sur le métier de la musique, des rencontres B to B, des workshops et un grand concert de clôture dédié à la paix et le vivre ensemble.
Selon les organisateurs, les innovations de cette édition sont la remise du prix jeune talent au meilleur artiste qui sera sélectionné, la tenue des formations sur le métier de la musique, le projet « Nos voix pour la paix » qui regroupe une dizaine d’artistes du Burkina.
Les REMA sont une initiative de la « Cour du Naaba », une boite de production musicale et de booking burkinabé. La première édition a eu lieu en 2018.
