« Je vous assure qu’une armée étrangère ne viendra pas en Guinée-Bissau, peut-être la police », a déclaré le samedi dernier, le général Biaguê Na Ntan, chef d’état-major général des Forces armées de la Guinée-Bissau ; à propos de l’envoi d’un contingent de l’ECOMIB. Et de rappeler que l’armée bissau-guinéenne est disposée à assurer la sécurité à l’occasion de l’élection présidentielle prévue ce dimanche 24 novembre 2019 : « Si on nous confie la responsabilité de garantir la stabilité pendant l’élection présidentielle, nous le ferons fermement et de manière transparente. Car nous faisons partie de la Cédéao. Moi-même, je suis membre du comité des chefs d’État-major de la CEDEAO », a dit le général Na Ntan.
L’ECOMIB est la force d’interposition de la CEDEAO, déployée en Guinée-Bissau depuis 2012 après le coup d’État militaire qui avait renversé le Premier ministre Carlos Gomes Junior. Le chef d’état-major général des Forces armées de la Guinée-Bissau (CEMGFA), Biaguê Na Ntan, pendant de la cérémonie marquant le 55e anniversaire de l’établissement des Forces armées à Bissau, il a annoncé le refus de la décision de renforcer sur leur sol le contingent de l’ECOMIB ; une décision prise lors du dernier sommet de la CEDEAO, consacré à la crise en Guinée Bissau.
Dans le sahel, les populations du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ont, à plusieurs reprises, manifesté contre la présence des forces étrangères (surtout la force française) sur leurs sols.