Le journaliste éditorialiste Lookmann Sawadogo a présenté jeudi 3 décembre à Ouagadougou son ouvrage sur la réconciliation. L’œuvre est titrée: « Se réconcilier ou périr » chronique d’une nation en sursis. Depuis quelques années ce journaliste, présentateur et directeur de publication s’est engagé sur le sentier de la réconciliation nationale. Il appelle de tous ses vœux l’organisation d’une réconciliation nationale.
Par Tatiana Kabore et Rama Diallo (stagiaires)
Après l’Appel de Manega dont il est le Secrétaire général, Lookmann Sawadogo présente la nécessité d’une réconciliation nationale dans un ouvrage. Le titre de son ouvrage « Se réconcilier ou périr » en dit long sur les raisons de cette réconciliation nationale. Selon l’auteur l’on peut résumer en trois dimensions la réconciliation nationale. « C’est malheureusement cette précision ou distinction non faite qui est la source de l’amalgame actuel qui veut lorsqu’on évoque la réconciliation ,on ne pense qu’à la question politique », explique Lookmann Sawadogo.
Les trois dimensions de la réconciliation nationale se reposent sur: les hommes politiques, les guides religieux et les chefs traditionnels. Toute prétention de réconciliation doit intégrer l’ensemble des paramètres. En occulter un seul serait une approche étriquée et parcellaire d’un problème plutôt vaste et global, ajoute M.Sawadogo.
Dramane Konaté, Docteur en sémiotique, qui a présenté l’ouvrage affirme que « écrire n’appartient pas qu’à ceux qui ont fait les lettres et l’auteur montre par cette œuvre que le journaliste ne se limite pas seulement qu’à la rédaction, à l’information mais le journaliste doit rester encrée dans sa société et c’est pourquoi ce livre ; le tout premier de Lookman Sawadogo nous montre le chemin ». Selon lui, l’œuvre interpelle tout un chacun sur la question de la réconciliation.
En somme pour l’auteur la page de couverture de l’œuvre, résume tout l’ouvrage, en effet, la couverture de l’œuvre montre une carte avec plusieurs couleurs à l’intérieur. Pour Lookman Sawadogo Cette carte montre la cartographie de la réalité sécuritaire du Burkina Faso et ces couleurs sont d’une grande importance dans la mesure où chaque couleur est significative (le rouge représente les différents groupes terroristes au Burkina Faso, le jaune les Dozos, la partie orange les kolgwéogo et les Volontaires de Défense pour la Patrie(VDP).