Le Mouvement « Servir et Non se Servir ! » (SENS) a tenu du 11 au 12 juin 2021, une Assemblée générale. Il s’est agit lors de ces assises de constituer la nouvelle équipe dirigeante du Mouvement qui était jusque-là provisoire. L’occasion a été également saisie pour fixer des lignes directives en vue des prochaines échéances électorales.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
Créé en août 2020, le Mouvement SENS dispose désormais d’une nouvelle coordination nationale. Cette nouvelle équipe est composée de 24 membres, dont 9 femmes et 25% de jeunes.
Ce Mouvement dispose de quatre organes que sont: une coordination nationale, un conseil d’éthique et de discipline, un contrôle de gestion et un conseil scientifique.
Pour le coordonnateur national du Mouvement, Me Guy Hervé Kam , cette assemblée générale a son sens car les maux du Burkina sont fondamentalement politique et que la solution est l’émergence de forces endogènes de changement. Et c’est pour cette raison que le Mouvement SENS est né.
Pour le coordonnateur national, rien ne peut changer le Burkina Faso, tant que la politique ne se fera pas autrement. « Faire autrement la politique, c’est redonner à la politique son sens originel et authentique qui est de servir », explique-t-il.
Et pour y arriver, il est nécessaire pour les Burkinabè en particulier et les africains en général de travailler à ouvrir la voie d’une alternative politique crédible, patriote et panafricaine et c’est pour cela que le mouvement SENS s’est engagé.
S’agissant de la réconciliation nationale, Me Guy Hervé Kam, s’est appesanti sur la question. De son avis, c’est un leurre de vouloir une réconciliation solide et durable dans l’impunité.
« La réconciliation nationale véritable et d’une cohésion sociale solide et durable doivent être l’exercice de justice », a-t-il fait savoir.
Quant aux échéances électorales à venir, le Mouvement se mettra à la tâche pour être à la hauteur des enjeux. Cette assemblée générale était placée sous le thème « la place du Mouvement SENS dans l’échiquier politique national et panafricain ».