L’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B) a relancé ce 13 avril 2023 ses activités à travers une conférence de presse. Cette relance a été faite sous le signe d’une école résiliente au Burkina Faso.
Par Daouda Kiekieta
« Relance des activités de l’UNAPES-B, quelles stratégies pour une école plus résiliente dans un contexte de crise secrétaire ? ». C’est sous ce thème que la faîtière des associations des parents d’élèves a relancé ses activités, après plusieurs années de silence dû à une crise au sein de la structure.
« L’UNAPES-B est de nouveau en ordre de bataille », a assuré son premier responsable, M. Hector Ouédraogo.
Selon lui, le secteur de l’éducation est fortement éprouvé par la crise sécuritaire avec, notamment, la fermeture de nombreuses structures éducatives, privant plusieurs milliers d’enfants du droit à l’éducation.
« Face à cette urgence, l’UNAPES-B entend jouer pleinement sa partition et occuper la place qui est la sienne malgré la crise qu’elle a traversée et qui a ralenti ses activités au grand désarroi des acteurs du système éducatif burkinabè » a indiqué M. Hector Ouédraogo.
Pour ce faire, la faîtière entend dérouler un certain nombre d’activités afin de relever les défis actuels après une longue période de crise interne qui avait paralysé le bon fonctionnement de l’organisation.
L’UNAPES-B entend, notamment, faire le plaidoyer auprès des partenaires pour la mobilisation des ressources au profit de l’éducation en situation d’urgence, accompagner et apporter une assistance au personnel de l’éducation et contribuer aux campagnes d’information et de sensibilisation contre l’extrémisme violent.
Par ailleurs, l’UNAPES-B salue l’effort du gouvernement et souhaite que l’enseignement par la radio et la télévision soit intensifié et diversifié sur l’ensemble du territoire.
Selon le rapport du secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence, 6334 structures éducatives ont été fermées à cause de l’insécurité liée au terrorisme, à la date du 31 mars 2023.
A cette même date, 1089732 élèves sont affectés par la fermeture des établissements scolaires. A cela s’ajoute la fermeture de l’Université de Dori, dans la région du Sahel.