Dans un communiqué le 14 avril 2023, la porte-parole de l’Union européenne Nabila Massrali, a rappelé aux autorités de la Transition du Burkina, le respect des droits humains quant à l’annonce, le 13 avril de la Mobilisation générale et la mise en garde, face à la situation sécuritaire à laquelle fait face le pays.
Par Daouda Kiekieta
L’Union européenne dit prendre note du dernier décret portant mobilisation générale au Burkina Faso.
Cependant, dans une déclaration le 14 avril dernier, sa porte-parole, Nabila Massrali, rappelle aux autorités burkinabè que l’accent mis sur la « lutte armée» ne devrait pas se faire au détriment des droits humains et du droit international humanitaire.
« L’Union européenne prend note de la publication d’un décret, le 13 avril 2023, permettant la mobilisation générale, dans des conditions restant encore à définir. Sans remettre en cause la nécessité de donner une forte impulsion à la lutte antiterroriste, l’Union européenne réitère ses messages afin que l’accent mis sur la lutte armée ne se fasse pas au détriment des droits humains et du droit international humanitaire», a indiqué Mme Massrali.
Par ailleurs, l’Union européenne dit être fortement préoccupée « au regard des restrictions de l’espace civique et démocratique».
Tout en exprimant sa solidarité avec le peuple burkinabè et son engagement à lutter contre le terrorisme, l’UE invite les « autorités de transition à mener des enquêtes approfondies sur toutes les allégations de violations des droits humains».
Lire aussi : Burkina/Défense: le gouvernement adopte un décret sur la mobilisation générale et la mise en garde