Les épreuves écrites du Certificat d’Études Primaires (CEP) ont débuté le mardi 6 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national du Burkina. Dans les centres d’examen à Ouagadougou, c’est l’anxiété et le stress selon le constat de Libreinfo.net. C’est le cas chez des parents d’élèves rencontrés au centre d’examen: «Lueur d’espoir ».
Il est 6 heures ce matin du 6 juin 2023 au complexe scolaire privé «Lueur d’espoir », Jury 8 situé au secteur 32 de la capitale Ouagadougou. Les élèves, qui, à pied ou à vélo, accompagnés parfois de leurs parents, arrivent progressivement dans la cour de l’école.
La prénommée Sandrine vient de descendre de la moto de sa maman. D’un pas alerte, elle s’avance vers l’entrée principale du centre d’examen. Sa maman l’interpelle sur un ton empreint d’amour : « Ma fille, il ne faut pas avoir peur ; fais ce que tu connais ; il ne faut surtout pas regarder chez le voisin car le voisin ne connaît pas mieux que toi.»
Mme Alima Roamba vient ainsi de prodiguer les derniers conseils à sa fille. Approchée, elle avoue que cette période d’examen n’est pas facile ni pour les parents ni pour les candidats au CEP. Car, c’est la toute première fois que la plupart de ces enfants passent un examen. « Ah, je suis stressée» lâche-t-elle avec un grand soupir.
Tout comme elle, Mme Émilienne Kaboré est visiblement anxieuse, cependant, elle exhorte son enfant au courage: « Depuis hier jusqu’à ce matin, c’est la période des conseils ; j’ai dit à ma fille de ne pas paniquer ; tout ira bien.»
Quant à M. Alain Tapsoba, un autre parent d’élève pousse un ouf de soulagement et déclare: « On s’est réveillé très tôt parce que ma fille me disait que la convocation était à 5h30.»
Le papa dit avoir compris que sa fille était stressée et il faut tout faire pour la mettre à l’aise. « Elle s’est sentie rassurée lorsque nous sommes arrivés à l’école et qu’elle a vu ses enseignants et ses camarades de classe.» s’exclame le papa ( Alain Tapsoba, Ndlr)
A l’intérieur du centre d’examen, certains candidats qui ont retrouvé leurs camarades de classe étaient gais. Ils échangeaient entre eux.
Soudain! tout devient calme. Les candidats se dirigent vers les salles d’examen. C’est l’heure de l’appel. Il est 6H30. Certains candidats n’ont pas entendu leurs noms. C’est la panique, puis tout finit par rentrer dans l’ordre.
M. Antoine Peuzongo, membre de l’administration d’une école de la place explique : «Nos élèves composent dans ce centre. Nous avons eu quelques difficultés pour retrouver les noms de certains de nos élèves sur la liste ; heureusement, tout est rentré dans l’ordre. Les enfants pourront composer tranquillement. Je souhaite bonne chance à nos élèves.»
7h30! C’est le démarrage de la première épreuve écrite qui porte sur la rédaction. Le sujet était: « Dans ta famille il y a une fête, raconte.»