Pour sa première édition qui se tient à Ouagadougou, le Salon International Synergie, Sécurité et Défense (SYSDEF) a mobilisé les Forces Armées Nationales. L’Armée de terre, l’Armée de l’air, la Gendarmerie nationale et les corps paramilitaires dont la police nationale et la douane prennent part à ce salon de 72 heures dont l’ouverture, le mardi 4 juillet 2023, a été présidée par le directeur de cabinet du Chef de l’État, le capitaine Martha Céleste Anderson Medah.
Par La Rédaction
Placé sous le thème : « Quelles contributions du secteur privé dans la sécurisation des États ? », ce salon qui réunit tous les corps militaires et paramilitaires a connu à son deuxième jour d’activité, ce mercredi 5 juillet 2023, la présence du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.
Venu encourager les organisateurs de SYSDEF, le Chef de l’État a visité les stands des corps d’armée. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers a procédé à une démonstration sur la conduite à tenir en cas d’une bouteille de gaz enflammée.
Mais déjà, hier à l’ouverture du salon, le directeur de cabinet du Chef de l’État, le capitaine Martha Céleste Anderson Medah s’est exprimé au sujet du SYSDEF. De son avis, cette rencontre vise à « partager nos savoirs et connaissances afin de garantir la sûreté de nos nations respectives. »
L’une des activités phares de cette galerie est l’organisation des conférences, des démonstrations et des expositions.
La lutte contre le terrorisme dans les régions n’a-t-elle plus besoin de mobilisation des corps d’armée qu’un salon d’échanges et de partage d’expériences. Dans les communications du capitaine Ibrahim Traoré, il a toujours mis l’accent sur la nécessité de renforcer les acquis au front et de mobiliser la troupe.
Mais depuis hier, c’est Ouagadougou qui est devenu l’enjeu de l’Armée à travers la tenue des conférences et des expositions. Le front serait-il momentanément relégué au second plan ? A-t-on besoin d’une aussi grande mobilisation de l’armée pour un salon dont l’objectif est de renforcer la collaboration entre les FDS et les entreprises privées évoluant dans le secteur privé ?