Le bureau des étudiants de Pékin a organisé, le 5 octobre 2023, au Parc de Chaoyang, une rencontre entre étudiants burkinabè résidents dans la capitale chinoise. Cette initiative vise à créer les liens d’amitié et de fraternité entre les nouveaux étudiants et leurs aînés.
Par Aloute Sana, correspondant en Chine
C’est dans un climat de camaraderie et bon enfant que s’est tenue la rencontre dont le but est de créer les liens d’amitié et de fraternité entre les étudiants burkinabè qui font leurs premiers pas en Chine et leurs aînés.
Le président du bureau des étudiants de Pékin, Amos Sawadogo en master en informatique, a d’entrée de jeu souligné l’importance de ce rendez-vous.
Il s’agit en effet de la « toute première réunion en présentiel entre Burkinabè depuis l’émergence de la pandémie de COVID-19. » a-t-il fait savoir.
Il a ensuite expliqué qu’il est devenu nécessaire pour les anciens « que nous sommes ici en Chine de créer un cadre d’échange pour discuter avec nos frères qui sont venus du pays et qui font leurs premiers pas en Chine afin de leur faire des recommandations ».
« Quand on vient en Chine pour la première fois, la difficulté est de pourvoir s’intégrer, de pouvoir s’alimenter » a fait remarquer Amos
Sawadogo, le président du bureau des étudiants de Pékin.
En outre, il a expliqué ce que c’est que la vie estudiantine dans les universités en Chine. En tout cas, deux des nouveaux étudiants ayant participé à la réunion, Malika Maïga et Wildfried Sanon, après avoir remercié leurs aînés ont indiqué que grâce à eux, leur intégration dans la société chinoise se déroule bien.
Seulement qu’ils ont soulevé des difficultés en lien avec la cuisine chinoise. « Pour le moment ça ne passe encore » selon les témoignages qu’ils ont faits.
Tout compte fait, leurs devanciers les a rassurés que « ça finira pas bien passer d’une manière ou d’une autre ». Ce qui a fait éclater de rire l’assistance.
Le président Amos Sawadogo a tenu à dire aux nouveaux venus qu’en plus de la nourriture il y a aussi le froid, c’est-à-dire l’hiver qui est très rude pour les Africains en général et les étudiants burkinabè en particulier.
Par ailleurs, les participants n’ont pas occulté la situation sécuritaire au pays. Ils ont eu une pensée pour leurs frères et parents restés au pays et pour les FDS en lutte contre le terrorisme.
Ils ont donc échangé sur la lutte contre le terrorisme et tous les étudiants présents à la réunion ont souhaité que la paix revienne rapidement au pays.
Après, ils ont dégusté des mets burkinabè tels que le riz gras et le déguè. Aude Damiba, étudiant en master 2 en commerce international qui s’est occupé de la cuisine s’est assuré que tout le monde a mangé.
Pour la nouvelle venue Malika, elle a déclaré : « le fait de se rencontrer me donne l’impression d’être chez moi ( Ndlr : au Burkina) ».
On note la présence d’étudiants d’autres pays tels que le Bénin et le Congo Brazzaville. Stéphane, étudiant béninois qui a déjà participé à de nombreuses activités des étudiants burkinabè, les apprécie énormément et déclare : « je me sens Burkinabè».
Jordella Tchitembo originaire du Congo-Brazzaville, a également été impressionnée par l’ouverture d’esprit de ses amis burkinabè.
Le président du bureau des étudiants de Pékin, Amos Sawadogo, a annoncé son intention d’organiser davantage de rencontres, y compris des sorties dans les différentes universités pour mieux comprendre les conditions de vie des étudiants, ainsi que des visites sur des sites touristiques pour explorer et apprendre l’histoire de la Chine.