Décidément,Guillaume Soro, l’ex-chef des rebelles ivoiriens et ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, n’est pas encore sorti de l’auberge. Après l’annulation du mandat d’arrêt international émis par Ouagadougou contre lui en 2016 suite aux écoutes téléphoniques du putsch,cette fois ci c’est Abidjan qui émet un mandat d’arrêt international contre son ex président de l’Assemblée nationale pour les mêmes faits: destabilisation,atteinte à l’intégrité du territoire.
Dans une déclaration de ses proches ce 25 décembre,Guillaume Soro refuse la thèse de complot. Pour lui c’est une machination purement politique contre le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2020. Cependant,Soro ne dit pas s’il ira affronter la justice ivoirienne pour montrer son innocence ou pas! Pire,l’ex chef des rebelles tente de justifier les faits sur facebook comme lui et son équipe savent bien user les réseaux sociaux.
Une présidentielle hypothéquée
L’on a pas besoin de le dire,ce nouveau feuilleton judiciaire contre Soro porte un grand coup sur les ambitions de l’homme à la présidentielle à venir surtout à 10 mois. Le scénario ressemble bien à celui de Macky Sall fait à Kalifa Sall à Dakar,dans une moindre mesure à Dadis Camara aussi qui partait déposer sa candidature à Conakry dont l’avion a été contraint de faire demi tour dans le ciel ivoirien pour rejoindre Ouagadougou alors que l’on était à moins d’une semaine de la fermeture des dépôts des dossiers.
Les méthodes d’isolement des opposants politiques par les hommes « puissants »n’a véritablement pas changé. Les velléités de modifier aussi les constitutions restent la même chose surtout encore dans les pays francophones. Que l’on aime Guillaume Soro ou pas,la méthode a été très sévère. Faisant de lui du coup un vulgaire citoyen à la recherche « introuvable »d’une hospitalité.
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