Le tribunal militaire, à travers un point de presse, ce samedi 1er juin 2024 à Ouagadougou, a donné des explications sur le dossier concernant l’avocat Guy Hervé Kam qui est poursuivi selon le procureur militaire près le Tribunal militaire pour des faits de complots contre la sureté de l’Etat et association de malfaiteur.
Le procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou, Ahmed Ferdinand Sanou Sountoura a tenu à éclairer l’opinion publique sur le dossier de l’Avocat Guy Hervé Kam qui défraie la chronique ces derniers jours.
Une sortie médiatique qui intervient après celle des avocats du concerné qui ont déclaré qu’il n’y avait rien dans le dossier pour le moment.
Pour le procureur militaire, « eu égard du statut de Me Guy Hervé Kam qui bénéficie d’une procédure particulière en respect des dispositions des textes régissant la profession d’avocat au Burkina Faso, une requête a été adressée au président de la chambre de l’instruction par le procureur du Faso en vue d’obtenir l’autorisation d’entendre et éventuellement poursuivre cet avocat dans le cadre de cette affaire ».
Cette autorisation donnée par le président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Ouagadougou a expressément posé comme préalable, poursuit-il, la libération de Guy Hervé Kam par les organes de la sureté de l’Etat et ceux en exécution d’une décision des juridictions administratives. C’est à la suite d’une audition des mis en examen comme Mathias Ouédraogo, Jérémie Ouédraogo, Amadé Ouédraogo et certains témoins que le juge d’instruction du cabinet n° 2 à la date du 28 mai 2024 a décerné un mandat d’amené contre Guy Hervé Kam, pour des faits de complots contre la sureté de l’Etat et association de malfaiteur.
L’instruction suit son cours devant le tribunal militaire, indique le procureur Sountoura.