Par la Rédaction
L’arrestation du chef Koglweogo de Boulsa poursuivi pour génocide,crime de sang,recel de cadavres,entre autres,en décembre 2019, avait fait grand bruit au sein de sa communauté allant jusqu’à barricader la route Koupela -Ouagadougou pendant plusieurs jours.
Les forces de défense et de sécurité avaient réussi à libérer la voie manu militairi et le chef Koglweogo fut transféré à Ouagadougou entre les mains de la justice contrairement aux autres interpellés dont le dossier est au tribunal de grande instance de Kaya,province du Sanmatenga.
Depuis le mardi 4 février, Boureima Nadbanka, le chef du groupe d’autodéfense Koglweogo bénéficie d’une liberté provisoire. Même si pour le moment on ignore les motifs qui ont conduit à cette liberté provisoire, plusieurs sources indiquent à Libreinfo.net que le richissime homme de Boulsa est poursuivi pour genocide,recel de cadavres,crime de sang,détention illégale d’armes à feu,assassinat,coups et blessures volontaires et bien d’autres charges.
Transféré à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou le 24 décembre 2019,il aurait passé moins de deux mois en détention.
Rappelons que dans une interview accordée à Libreinfo.net en décembre 2019,le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Kaya Abdoul-Kader Nagalo avait déclaré que douze personnes sont détenues dans l’affaire de Yirgou alors que près de deux cents personnes sont identifiées. Plusieurs charges dont celle du genocide pèsent également sur la douzaine de détenues.
Le massacre de Yirgou en janvier 2019 avait fait 49 morts officiellement et 216 selon le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés(CISC).
