Le représentant burkinabè au tour de cadrage de la coupe CAF est tombé 0 – 1 contre Al Nasr Benghazi ce dimanche 13 janvier en match aller. Mais c’est moins la défaite de Salitas que les raisons qui l’ont provoquée qui fâchent .
Al Nasr à dominé la rencontre sans être phénoménal. Mieux, le club lybien était prenable. Mais Salitas a visiblement manqué de fraîcheur physique pour déboulonner les benghaziotes. Les burkinabè étaient totalement éreintés : la faute à un voyage catastrophique. En effet, Ladji Coulibaly et son commando ont été bloqués environ 16 heures chrono à l’aéroport dans des conditions calamiteuses. Un blocage intervenu à l’aéroport de Rabat où ils étaient en transit pour se rendre en Égypte, faute d’avion. C’est avec donc fatigue et douleurs musculaires que les hommes du colonel Yac sont arrivés à destination, à moins de 48 heures d’un match aussi important.
On comprend alors pourquoi les lybiens étaient plus puissants dans les duels, plus présents sur le terrain avec une plus grande aisance dans les déplacements.
Et cette situation n’est pas nouvelle pour les équipes burkinabè.
En 2013 après la qualification des Étalons pour la finale de la CAN, Paul PUT et ses hommes avaient immédiatement rejoint l’aéroport de Nelspruit, en vue d’embarquer pour Johannesburg où la finale devait se jouer. L’équipe burkinabè avait dû patienter au moins 12 heures de temps sans commodités à l’aéroport, faute d’avion.
On se souvient également que l‘ASFA-YENNEGA a au moins une fois en ligue des champions africaine subi un tel traitement. C’est en catastrophe que l’ASFB était arrivé au Cameroun pour disputer le Coton Sport de Garoua en préliminaire de la LDC africaine. Il est évident que dans des conditions de voyage meilleures les Buffles de Diaradougou auraient pu s’empêcher de perdre la qualification qui s’est jouée aux tirs-au-but.
Et comme si les vieux démons étaient revenus, SALITAS vient aussi de subir cette incongruité et il serait coupable de ne pas la dénoncer.
Les autorités sportives du Burkina doivent taper du point sur la table. La CAF se doit de prendre ses responsabilités afin d’assurer l’égale chance à chaque équipe de défendre ses couleurs.
Marcel YE
Linreinfo.net
