Le ministre d’État, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, M. Bassolma Bazié a annoncé le 4 juin 2023 à la télévision privée Bf1 des réformes, en vue d’assainir les institutions publiques et la scène politique au Burkina Faso.
Par Daouda Kiekieta
M. Bassolma Bazié, ministre d’État, ministre de la Fonction publique était l’invité de la télévision privée Bf1 dans l’émission « Surface de vérité » du dimanche 4 juin. Plusieurs sujets ont été abordés dont celui de la refondation de l’État.
Sur ce point, le ministre d’État a annoncé des réformes institutionnelles à travers notamment « la suppression des institutions budgétivores ». C’est dans ce sens que le Haut conseil du dialogue social a été supprimé.
Le ministre Bazié explique que les attributions de cette institution relevaient de la direction générale du travail qui fonctionne déjà.
« Pourquoi on va prendre les attributions d’une institution, on crée une autre et on la lie à la Présidence du Faso ?. Pendant ce temps, l’État lui-même abandonne l’organisation (direction générale du travail, ndlr) qui doit gérer ces questions de conflits de travail ».
Plus loin, Bassolma Bazié estime que cette institution supprimée n’avait rien apporté en matière de gestion de tensions dans les entreprises et au niveau social. « Nous en sommes où aujourd’hui ? Il y a combien de crises ? » déplore M. Bazié.
Selon lui, la suppression du Haut conseil du dialogue social a permis d’économiser plus de 300 millions de FCFA et d’autres institutions sont dans le viseur.
« Ce n’est pas seulement le Haut conseil, nous regardons entre les lignes. On ne va pas se limiter au bon chemin » promet-il.
Par ailleurs, le ministre d’État Bassolma Bazié a indiqué que « même le milieu politique sera assaini ». Cet assainissement va consister notamment à lutter contre la corruption des électeurs lors des scrutins.
« Il faut assainir le milieu politique pour que la personne qui va en élection, que ce soit sur la base des valeurs et non sur la base de ces monticules monétaires » a dit M. Bazié.
