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Bazoum à l'Elysée
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Le président français Emmanuel Macron a reçu son homologue nigérien Mohamed Bazoum à l’Elysée le jeudi 16 février 2023.Officiellement, il s’agit d’une visite de travail de 24h.

Par La Redaction 

Après la visite du président ivoirien Alassane Ouattara le 25 janvier 2023 à l’Elysée, c’est le chef de l’Etat nigérien Mohamed Bazoum qui s’y rend le 16 février 2023. Alassane Ouattara avait eu un déjeuner avec son homologue Emmanuel Macron.

Sur la table, les deux hommes ont aussi échangé sur la situation de la Transition au Burkina Faso. Ce sujet avait irrité plusieurs burkinabè estimant qu’il n’y avait pas de raison que les deux chefs d’Etat discutent du Burkina au cours d’un déjeuner.

Cependant, avec le président nigérien, Paris et Niamey ont officiellement échangé sur la coopération bilatérale en terme de sécurité et la situation sécuritaire dans la région. Mais en ligne de mire, il y a aussi le sixième sommet du G5 Sahel le 20 février au Tchad. Au même moment le président Ibrahim Traoré recevait le chef de l’Etat béninois Patrice Talon en visite à Ouagadougou.

Qu’est ce qui fait courir autant les chefs d’Etat de la sous région?

Evidemment la question sécuritaire est préoccupante car le terrorisme dans la région a la peau dure. On est même tenté de dire que la lutte contre le phénomène piétine. Cependant, le départ des forces françaises du Burkina Faso inquiète Paris. Jusque là, la France continue de chercher un pays de repli.

Certains observateurs avaient annoncé, la Côte d’Ivoire ou le Niger pour accueillir la force Sabre. Mais les choses ne semblent pas trop bouger. Entre les visites des présidents Alassane Ouattara et Mohamed Bazoum, le président Macron a aussi eu un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Déby 6 février dernier.

Rien a filtré, mais le Tchad est aussi une bonne option pour la France car le pays abrite le QG de la force Barkhane sauf que les intérêts français sont régulièrement menacé dans ce pays par les manifestations de la société civile.

Peu de pays de la sous région sont prêts à accueillir ces forces spéciales. Le contexte politique de la plupart des pays ne s’y prête pas au regard d’une société civile de plus en pus hostile contre la présence française.

En tout cas au Burkina Faso, rien n’a pu empêcher la volonté des autorités de se débarrasser des 400 soldats stationnés depuis 2009 à Kamboinssin (Ouagadougou).

Outre cela, Paris cherche des solutions face au changement politico-économique qui s’opère dans la sous région notamment entre les trois pays dirigés par des militaires. Il s’agit du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée qui ont annoncé un projet de fédéralisme. Va t-il arriver? attendons de voir.

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des forces spéciales françaises du Burkina inquiète Paris.