Selon le chef du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, 260 spécialistes en déradicalisation ont été formés dans les 13 régions du pays, dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme.
Par Frank Amicha
Le Burkina Faso a lancé l’operationnalisation de sa stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent.
Selon la déclaration du Premier ministre rétranscrite par l’Agence d’information du Burkina (AIB), 260 spécialistes en déradicalisation ont été formés dans « les 13 régions en vue de prévenir la radicalisation et prendre en charge les personnes radicalisées au niveau communautaire ».
Ainsi, « 69 367 personnes ont été touchées par une campagne d’information ;116 leaders communautaires, religieux, coutumiers, traditionnels ont été formés. », a déclaré le Premier ministre devant les membres de l’ALT vendredi dernier
Malgré le lancement de ce programme, le Premier ministre lance un appel aux leaders coutumiers et religieux à intensifier les actions de déradicalisation parce que « l’ennemi surfe sur certaines vagues. Quand ce n’est pas la fibre ethnique, c’est la fibre religieuse, mais nous le savons tous, le terrorisme n’a pas d’ethnie, le terrorisme n’a pas de religion, le terroriste n’a pas de communauté ».
« Et donc, je pense que c’est important de le souligner et c’est un message que nous souhaitons voir intensifié par nos leaders religieux et communautaires afin que véritablement nous puissions barrer la route à ces actions de manipulation et surtout sur cette fibre sur laquelle jouent ces terroristes pour pouvoir toujours continuer malheureusement d’appâter la jeunesse et ceux qui n’ont pas le recul et l’esprit critique nécessaire pour analyser les choses», a t-il insisté