La tenue des assises nationales fait débat au Burkina Faso. A Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, libreinfo.net a recueilli les propos de certaines organisations de la société civile sur la suite à donner à la transition dirigée par la capitaine Ibrahim Traoré.
Par Zakiss Ouédraogo, correspondant Yatenga
En ce moment où se tiennent les assises nationales, des organisations de la société civile de Ouahigouya dans la région du Nord se prononcent sur la suite à donner à la transition politique.
«je tiens à louer les actions du ministre de l’administration territoriale et l’Assemblée Législative de Transition pour la tenue de ses assises. J’ai confiance que ces assises permettront au président Ibrahim Traoré de poursuivre ses œuvres de reconquête du territoire qui est menacé».
Selon lui, « Il faut donner un long temps à cette transition afin qu’elle libère totalement le pays. Avec le courage des autorités de la transition, on pourra finir définitivement avec les occidentaux qui nous imposent leur volonté »
Il indique par ailleurs que le capitaine Ibrahim Traoré est dans une bonne dynamique de gagner la lutte contre le terrorisme et de booster le développement de notre pays.
Je note entre autres un bilan satisfaisant, dont « La création de 25 bataillons d’intervention rapide, le lancement de l’offensive agricole, la création de l’unité de raffinerie, la lutte contre la corruption, la dénonciation des accords militaires avec la France, la réinstallation de certains villages, la réouverture de certaines écoles, le retrait de l’assiette de privation de certaines sociétés. Et bien d’autres. Que la volonté du peuple soit respectée à ces assises.»
Il affirme que c’est nécessaire que les Burkinabè s’unissent derrière cette transition, car, elle est animée d’une bonne volonté pour remettre le pays sur les rails. La transition fait et continue de faire mieux dans la gestion de la crise sécuritaire et le développement durable.
« C’est une transition bien gérée telle que le peuple le veut. voulue par le peuple. Avant le président Ibrahim Traoré, l’insécurité a pris de l’ampleur par sa mauvaise gestion par les dirigeants politiques ».
Il y a bien de choses faites dans l’intérêt commun des Burkinabè. Vu les nobles actions de la transition, donnons-leur plus de temps. Les assises nationales sont des cadres favorables qui permettront aux Burkinabè de définir les lignes directives pour conduire à bon port la transition et de trouver des mécanismes efficaces de lutte contre le terrorisme.
Ainsi, « Je lance un appel aux Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur à redoubler d’effort pour participer à l’effort de paix en travaillant en étroite collaboration avec les autorités de la transition », a-t-elle invité.