Le gouvernement burkinabè a démenti l’information selon laquelle « la grogne monte dans les casernes Burkina Faso », diffusée par le journal « Jeune Afrique ». « Aucune grogne n’a été observée dans une quelconque caserne des Forces Armées burkinabè pour quelque raison que ce soit », a rassuré le porte-parole, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Par Daouda Kiekieta
Le Gouvernement burkinabè s’est indigné le jeudi 21 septembre d’un article du journal Jeune Afrique tentant de faire croire que « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes ».
« Aucune grogne n’a été observée dans une quelconque caserne des Forces armées burkinabè pour quelque raison que ce soit » a rassuré le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans un communiqué.
Le communiqué déplore que l’article en question tente même de crédibiliser ce tissu de mensonges en référant à de prétendues « sources militaires et sécuritaires ». « Or de toute évidence, absolument rien de ce qui est avancé par Jeune Afrique ne correspond ni à la vérité ni à des faits établis » peut-on lire.
« Bien au contraire, les Forces de Défense et de Sécurité, soutenues par les Volontaires pour la Défense de la Patrie et par l’ensemble du peuple burkinabè demeurent résolument engagées dans l’accomplissement de leur devoir et s’acquittent avec détermination de leurs missions de reconquête du territoire national et de protection des populations et de leurs biens », soutient le gouvernement.
Par ailleurs, il a invité le journal Jeune Afrique à plus de sérieux et de responsabilité dans le traitement de l’information. « Autant, il (le gouvernement, ndlr) reste attaché au respect de la liberté de presse, autant il s’insurgea chaque fois que des médias traitant de l’actualité au Burkina Faso prendront des libertés avec l’éthique et la déontologie professionnelle », conclut-il.
