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Le Chef de file de l’opposition politique(CFOP) a tenu ce 18 février 2020, son hebdomadaire point de presse à Ouagadougou. Revenant sur le massacre de fidèles Chrétiens dans le Yagha, elle appelle l’Etat burkinabè à sécuriser les lieux de culte et les autres lieux de rassemblement.

Par André-Martin Bado,stagiaire

L’opposition politique burkinabè a entamé sa communication par cette actualité brûlante: le massacre de fidèles Chrétiens dans le Yagha. Un drame que l’opposition politique déplore en souhaitant prompt rétablissement aux blessés et présentant les condoléances aux familles éplorées et à la communauté Chrétienne du Burkina Faso de façon générale.

Elle interpelle l’Etat burkinabè à sécuriser les lieux de culte et les autres lieux de rassemblement, à créer un observatoire national des libertés religieuses,composé des éminences grises des principales religions. Tout cela,pour veiller à ce que les ennemis,par des stratégies de communication et de manipulation bien conçues,ne parviennent pas à créer un affrontement interreligieux.

Pour Jean-Hubert Bazié, le président du parti politique « l’ESPOIR »,sans cette sécurisation, il est préférable de ne pas aller dans ces lieux de culte:<<Je préfère rester à la maison prier Dieu que d’aller dans ces lieux et le rejoindre si tôt>>,dit-il.

Un autre sujet qui a été abordé, c’est celui de la réconciliation nationale. A ce niveau, l’opposition politique se réjouit du fait que le gouvernement se soit enfin décidé à initier quelque chose sur le question.

Sans avoir une posture partisane l’opposition politique déplore l’activisme politique du Médiateur du Faso,Saran Séré, laquelle posture qu’elle qualifie de <<tricherie>> et de porteuse de <<malheurs éventuels>>.

Par rapport justement à cette nouvelle posture de Mme séré, le Pr Étienne Traoré,président du parti politique « Burkina Yirwa »,membre de la majorité présidentielle dans une lettre ouverte, émettait cette interrogation: <<Peut-on faire de la politique partisane tout en étant Médiateur du Faso ,comme le fait Madame Séré Saran ?Assurément non,si on respecte les textes en vigueur comme l’ont fait tous les prédécesseurs de Madame Séré Saran à ce poste>>.

Alors que la campagne d’enrôlement de la CENI bat son plein ,l’opposition politique burkinabé dénonce une autre campagne, celle de l’établissement des cartes nationales d’identité burkinabè(CNIB) que les responsable du MPP distribuent dans les provinces. Elle qualifie d’impunité cette procédure du parti au pouvoir.

Pour elle donc,la délivrance des CNIB doit s’inscrire dans la légalité par tous les Burkinabè.
C’est ainsi le CFOP a fait cas d’une lettre en date du 23 octobre 2019 et dont Libreinfo.net a obtenu copie, et qui traitait l’obtention des partenaires du Burkina ,d’un financement pour la délivrance des CNIB au prix de 500 FCFA.

Un autre sujet qui a été au coeur de ce point de presse, est celle de la condamnation des trois blogueurs burkinabè Naïm Touré ,Aminata Rachow et Lahousséni Tahar Ouédraogo, par le tribunal de Grand instance de Ouagadougou.L’opposition, sans remettre en cause une décision de justice relève que c’est trois blogueurs contribuent immensément à la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance.

La dénonciation des 30 policiers qui devaient être affectés dans les représentations diplomatique par la le syndicat autonome des agents du ministère des affaire étrangère (SAMAE), l’opposition estime que cette dénonciation est juste patriotique .Enfin elle a exigé vérité et justice pour l’ensemble des victimes du massacre de Yirgou, à ce 414e jour de ce drame.

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