Le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, João Gomes Cravinho a échangé avec la presse, ce 13 mai 2025 à Ouagadougou, sur le bilan de son séjour au Burkina Faso.
L’Union européenne veut une nouvelle approche avec le Burkina : celle de toujours maintenir le dialogue avec les autorités et celle d’un partenariat gagnant-gagnant entre les deux parties. Après sa visite au Burkina en février 2025, le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel, João Gomes Cravinho, est de nouveau dans nos murs.
Durant son séjour, il a rencontré le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, le ministre en charge de l’Économie, Aboubacar Nacanabo, et le ministre des en charge des Affaires étrangères, Jean Marie Karamoko Traoré.
Des personnalités avec qui João Gomes Cravinho dit avoir eu des échanges enrichissants. « C’est très important de revenir à Ouagadougou », fait-il savoir, indiquant que ces rencontres permettent de « bâtir un dialogue plus approfondi ».
À l’en croire, le partenariat gagnant-gagnant fait partie des attentes communes entre l’Europe et le Burkina. Il dit être surtout à l’écoute des autorités burkinabè pour prendre en compte leurs attentes.
Dans le cas d’espèce, l’Union européenne accompagne, selon lui, les autorités dans la réalisation de nombreux projets pour le bonheur des populations. « Nous avons une bonne compréhension des objectifs du gouvernement du Burkina Faso », déclare-t-il, ajoutant qu’il a invité la partie burkinabè « à voir l’Union européenne comme un ami ».
De 2021 à 2024, l’Union européenne a investi, sous forme de dons, 300 millions d’euros, soit 200 milliards FCFA. « Nous continuons au même rythme », soutient le représentant spécial qui fait cas de la construction en cours de 60 salles de classe au profit d’élèves déplacés internes.
En plus, poursuit-il, dans le cadre d’une convention de financement, l’Union européenne a promis au Burkina la somme de 80 millions d’euros, soit plus de 52 milliards FCFA.
M. Cravinho fait comprendre que leur coopération s’adapte aux réalités du moment et que c’est la main dans la main qu’ils pourront travailler pour le bien-être des populations. Pour lui, il n’y a pas de raison pour dire qu’il faut se reposer.
