Dans l’optique de répondre aux attentes du peuple dans le domaine de la gouvernance, le chef de l’Etat Paul-Henri Damiba a donné feu vert à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), de contrôler la gestion des structures publiques. L’ordre a été donné ce 2 mars 2022, dans un communiqué de la présidence du Faso.
Par Nicolas Bazié
« L’opération mains propres » va suivre son cours normal, parce que les structures de l’administration publique seront auditées par l’ASCE-LC, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption.
Instruction a été donnée au contrôleur général de l’ASCE-LC de procéder dans de meilleurs délais, en relation avec l’Ordre national des experts comptables et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), à un contrôle général de la gestion de la chose publique.
Les missions sont reparties en quatre. Il s’agira de faire un audit sur la gestion des sociétés d’Etat, les Etablissements publics de l’Etat (EPE) et assimilés ; un audit d’investigation, de détection de fraudes financières pour les structures à contrôler ; un audit des marches publics pour toutes les structures à contrôler sur les acquisitions de biens, de services et sur les travaux publics ; et un audit spécifique sur les frais de missions, frais de voyage, de carburant, et dons, au bénéfice des EPE.
Le 25 novembre 2021, dans son adresse à la nation, soit quelques jours après l’attaque macabre d’Inata qui avait fait 57 morts, l’ex président du Faso Roch Kaboré avait promis lancer « l’opération mains propres ». Une opération dont le but est de « vider tous les dossiers pendants de corruption et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè épris de bonne gouvernance et de démocratie ».