Le gouvernement burkinabè a décidé de créer une Agence nationale de gestion et d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso. La décision a été prise en conseil des ministres le mercredi 10 avril 2025.
C’est un ouf de soulagement pour la filière viande au Burkina Faso. Depuis plusieurs années, les infrastructures des abattoirs sont tombées dans une désuétude dans beaucoup de grandes villes du Burkina Faso.
La création de l’Agence nationale des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs » qui est un établissement public de l’Etat à caractère économique « vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la matière. », selon le gouvernement.
Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs nationaux et régionaux du Burkina Faso. Elle est chargée, entre autres de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes d’hygiène et de santé ; de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement viables et préservant l’environnement et la santé publique ; d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux.
En outre, « Agence Faso abattoirs » aura pour mission d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ; d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration de leur intervention dans le processus d’abattage .
À cela s’ajoute la formation des acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux pour booster les exportations puis de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures d’abattage pour la production d’énergie verte.
En août 2023, le ministère burkinabè du développement industriel a organisé un symposium national pour mener la reflexion sur la modernisation et le modèle économique des abattoirs. Le thème était :« Développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso. Quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs. »
