Le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a rendu une visite de courtoisie, le lundi 3 juin 2024 au président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Idrissa Ouédraogo. Le ministre a invité le conseil à collaborer avec la transition pour la restauration de l’intégrité territoriale.
Par Prisca Konkobo
Cette visite marque le premier contact du ministre avec le nouveau Collège des conseillers, récemment installé. Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de ses proches collaborateurs, a profité de cette occasion pour féliciter la nouvelle équipe dirigeante du CSC.
Tout en soulignant l’importance stratégique de la régulation de la communication en cette période «charnière et difficile», le Ministre a «plaidé pour une collaboration étroite entre son ministère et l’organe de régulation», rapporte le service de communication du ministère.
Il a exprimé son souhait de collaborer étroitement avec le CSC pour relever les défis actuels.
L’objectif principal de cette collaboration est de contribuer à la réussite de la mission de la Transition qui est la restauration de l’intégrité territoriale du Burkina Faso et de permettre aux populations de regagner leurs terres.
«Cet objectif est au-dessus de tout(…) La guerre est aussi une guerre de communication. La guerre n’est pas une matière que l’on peut manipuler en fonction de ses émotions », a indiqué le ministre
Pour rappel, le 21 novembre 2023, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont voté à l’unanimité le projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Grâce à cette loi, le champ de compétences du CSC, est élargi aux réseaux sociaux. Le CSC contrôle dorénavant les contenus de publications des blogueurs, des activistes, des influenceurs ayant plus de 5.000 abonnés.
Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est réjoui de cette nouvelle législation qui élargit le champ d’action du CSC. Il a noté que les principaux manquements proviennent des réseaux sociaux
Le ministre d’État a, en outre, exprimé sa disponibilité à fournir des «ressources humaines» nécessaires pour créer les conditions d’une communication saine et pour offrir un environnement de travail propice aux acteurs de l’information et de la communication.