La première édition des Journées-presse-Diplomatie organisée par le ministère des Affaires étrangères du Burkina a pris fin le 23 mai 2023 à Ouagadougou. Une vingtaine de journalistes ont pris part à cette rencontre d’échanges dont l’objectif est de les outiller sur le fonctionnement du département de la diplomatie burkinabè.
Par Nicolas Bazié
Les communications sur les missions et attributions du ministère des Affaires étrangères; sur le cadre réglementaire des missions diplomatiques et postes consulaires; et sur le régime juridique des immunités et privilèges diplomatiques ont constitué les temps forts de la première édition des journées- presse- diplomatie.
La nouvelle trajectoire de la diplomatie burkinabè est en phase avec la situation sécuritaire selon la ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba. » La diplomatie burkinabè est en phase avec le contexte. Ce qui est au centre comme référentiel, c’est la situation sécuritaire, la question humanitaire et bien évidemment la question de la récupération du territoire national et la refondation de l’Etat” a déclaré la ministre surtout que: » Le Burkina Faso est dans la dynamique de l’affirmation de sa souveraineté sur la scène internationale » a-t-elle soutenu.
C’est pourquoi elle demande l’accompagnement des hommes de médias, qui selon elle, pourraient mieux expliquer la vision du gouvernement à l’opinion publique. Toute chose qui passe par la confiance entre les journalistes et les responsables du ministère, a-t-elle reconnu
Interrogée sur les relations actuelles entre le Burkina Faso et ses partenaires traditionnels que sont la France et les États-Unis, Mme Olivia Rouamba a fait savoir qu’elles sont normales, mais, insiste-t-elle, ces relations sont centrées sur l’affirmation du Burkina Faso.
« Le Burkina Faso entend faire passer son intérêt et l’intérêt des Burkinabè en première position », soutient la ministre qui ajoute qu’« il n’est plus question de nous dicter ce que nous devons faire».
Les hommes de médias ont voulu surtout savoir ce que le Burkina Faso gagne concrètement avec la Russie, la Corée du Nord et l’Iran. « La situation sécuritaire du pays nécessite que nous ayons du matériel militaire pour lutter contre les groupes armés terroristes » a répondu la ministre Rouamba.
Les journalistes ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des échanges qui pourront selon eux, les aider à mieux cerner certaines décisions des autorités.
Et ont demandé aux responsables du département des affaires étrangères de pérenniser de telles rencontres. Ils ont aussi recommandé la création d’un club de journalistes à cet effet. Une recommandation que la ministre a promis d’étudier.