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Burkina employabilité
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Le président Roch Marc Kabore, dans son programme de société en 2015, avait affiché sa volonté de lutter contre le chômage. Il avait promis que les jeunes sans emplois, détenteurs d’un diplôme supérieur au baccalauréat (DEUG, licence, Master, maîtrise) seront recrutés pour combler les déficits en personnels enseignants au niveau primaire, post-primaire et secondaire. Le recrutement s’était fait sur trois ans seulement dans le cadre du programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN). Le Conseil des ministres du 24 février 2021, a annoncé la reprise du recrutement des enseignants PEJEN. Pour la quatrième promotion, l’Etat a besoin de 1800 jeunes.

Par Rama Diallo, stagiaire

Pour la mise en œuvre de son programme de société concernant la lutte contre le chômage, le gouvernement Burkinabé a lancé en 2016 le programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN).  Les jeunes ayant au moins un niveau de formation équivalant ou supérieur au Diplôme d’études universitaires générales (DEUG) et âgés de moins de 36 ans sont concernés. Ce programme vise à combler le déficit d’enseignants au Burkina Faso.

Cela fait deux ans que le recrutement a été suspendu. Dans une note rendue publique, le gouvernement annonce la reprise du recrutement cette année même. Le besoin est de 1800 enseignants PEJEN.

En rappel, en mai 2020 les enseignants PEJEN avaient déploré le fait qu’après trois ans de service rien ne soit fait de la part des autorités pour leur intégration. Ces enseignants PEJEN espéraient qu’au bout de trois ans, ceux qui désiraient rester dans l’enseignement devaient intégrer la Fonction publique. Revenant sur le mécanisme spécifique de leur intégration, le Secrétaire général du PEJEN avait indiqué en mai dernier qu’après trois ans de réflexion, le gouvernement a mis en place un groupe de travail en août 2019. Ce groupe avait pour mission de produire des documents nécessaires pour l’organisation d’un concours direct spécifique de recrutement au profit des professeurs du PEJEN.

Certains enseignants PEJEN avaient décrié le fait que les candidats n’étaient pas évalués sur les bases des matières qu’ils ont enseignées durant trois ans. Pour eux, cette politique n’a pas permis aux enseignants d’obtenir des notes probantes. Du coup, les résultats étaient en dessous de la note minimale exigée par le concours. Le gouvernement a utilisé ce prétexte pour affirmer que les enseignants n’avaient pas le niveau ».

Ce sont au total 681 professeurs qui revendiquent leur intégration au sein de la Fonction publique. En effet les enseignants recrutés au niveau du PEJEN sont liés au ministère de l’Education nationale par un contrat d’un an renouvelable deux fois. Le renouvellement est conditionné par les résultats de l’évaluation annuelle. En outre, les enseignants PEJEN n’ont pas de matricule, ni d’indemnité et ils sont payés à 100 000 FCFA par mois.

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