Libre info.net en collaboration avec Orange Burkina ont sensibilisé les étudiants de IAM Bobo sur la désinformation et les Fake news ce lundi 29 avril 2024 dans la ville de Bobo-Dioulasso.
Par Prisca Konkobo depuis Bobo-Dioulasso
Ils sont au total 59 étudiants de l’université IAM Bobo à être outillés ce lundi 29 avril 2024 sur les fake news et la désinformation.
Le formateur Moussa Sawadogo, journaliste, s’est entretenu avec les étudiants entre autres sur les fake news, les techniques de vérification de fake news et l’identification des discours de haine.
«L’intox est le fait d’intoxiquer de manière insidieuse les esprits en propageant des informations tendancieuses ou mensongères. Du côté de l’émetteur ou de l’énonciateur, la Fake news est sciemment conçue comme fausse, erronée ou fallacieuse afin d’emporter l’adhésion du récepteur ou du public», explique d’emblée le formateur.
Les technologies sont même utilisées pour propager les fausses informations. Moussa Sawadogo cite le «Deepfake». «C’est un enregistrement vidéo où audio réalisé ou modifié grâce à l’intelligence artificielle», dit-il.
A cet effet, ils conseillent aux étudiants de toujours vérifier sérieusement les informations, car le créateur de Fake news est un «manipulateur qui touche la croyance des populations».
Que faire pour éviter les fake news?
Afin d’éviter les fake news, il faut selon Moussa Sawadogo, «vérifier la date de publication qui figure sur l’information pour garantir sa fiabilité, vérifier les fautes et vérifier la page Facebook ou le site web du média».
Rachidatou Sawadogo, étudiante en deuxième année de droit, a trouvé la formation très enrichissante. «Nous avons eu à développer des notions très importantes telles que les discours de haine, la désinformation et concernant les fake news sur les réseaux sociaux. Et c’est très important surtout dans le contexte actuel de notre pays».
Ephraïm Bandjourou, étudiant en transport logistique deuxième année, a retenu que la «fausse information détruit les mentalités et la société».
Il promet d’être un relais auprès de ses proches : « Je vais propager l’information que j’ai eue ce matin à mes proches et pouvoir sensibiliser les gens».
Pour Mohamed Drabo, Directeur général de IAM Bobo, la bonne information joue un rôle crucial dans la situation que traverse actuellement le Burkina Faso.
« Quand les jeunes arrivent à déceler la bonne information de la mauvaise, cela atténue l’impact négatif qu’ont les TICS sur notre quotidien », dit-il.