Après le clap d’ouverture de la 14e édition du Salon international de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) sous le thème « Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », les stands d’exposition offrent aux visiteurs les potentialités touristiques du Burkina. Parmi les expositions, celle de Brahima Komi, plus connu sous le sobriquet Komi Art, attire plusieurs visiteurs. Le maestro des arts plastiques représente la région des Cascades, région invitée d’honneur de la 14 e édition du SITHO.
Les Cascades en miniature sont transportées au Pavillon Le Faso à travers une représentation faite par Brahima Komi. Un cours d’eau, des oiseaux comme le marabout d’Afrique, des pélicans, des statuts d’animaux qui existent dans la région, des plantes et une pirogue. Ce sont, entre autres, les éléments de cette représentation.
Ce tableau, selon Blaise Nagalo, collaborateur de Brahima Komi, vise à présenter les potentialités de la région des Cascades. C’est une façon de montrer à tous les Burkinabè que la région des Cascades regorge beaucoup de potentialités touristiques.

Pour Blaise Nagalo, le SITHO est un rendez-vous très important, car il permet aux Burkinabè de découvrir les différentes potentialités de leur pays et surtout les valeurs culturelles. D’où cet appel au public de faire le déplacement pour venir connaître les valeurs du pays à travers le SITHO.
Ils sont rares les visiteurs qui ne marquent pas un arrêt pour contempler la représentation fictive de la nature de la région des Cascades du maestro de l’art plastique au Burkina, Komi Art. Mieux, ils sont prompts à faire des photos en guise de souvenirs.
Marie Lucie Yaméogo, visiteuse, ne cache pas sa joie de contempler des oiseaux comme le marabout d’Afrique et les pélicans qu’elle a l’habitude de voir dans les documentaires à la télévision. Pour elle, il fallait qu’«elle découvre la réalité». Elle dit ne pas savoir «qu’on pouvait trouver ces oiseaux dans la région des Cascades ».

Quant à Jacques Konkobo, «la représentation de Komi Art est vraiment un chef d’oeuvre car il allie la nature aux êtres qui la composent. Au Burkina Faso, nous avons le talent qu’il faut. Nos autorités doivent travailler à promouvoir de tels talents. C’est grâce à cette représentation que je découvre visiblement que certains oiseaux existent au Burkina », se réjouit-il.
Le Parc urbain Bangr-Wéogo de Ouagadougou est présent au SITHO et offre aux visiteurs une immersion dans le dit parc à travers certains animaux. Dans son stand, on découvre la faune locale de manière ludique et pédagogique comme si on était dans un parc animalier.
Dans ce mini zoo, on découvre le biotope du Parc composé de quelques animaux dont, entre autres, le python de Seba, les éperviers, les tortues terrestres, les perroquets, le babouins.

La 14e édition du SITHO bat son plein. Et pour découvrir toutes ces potentialités dont le Burkina regorge, il suffit de faire le déplacement à l’aire d’exposition sur le site du Salon international de l’ artisan de Ouagadougou (SIAO) dans les pavillons Kilimandjaro et Le Faso. Le SITHO referme ses portes le 1er décembre 2024.