Le directeur général de la Police nationale, Jean Alexandre Darga, a lancé, ce vendredi 27 septembre 2024 à Ouagadougou, les travaux des 48 heures de l’Assemblée générale (AG) de l’Association des fonctionnaires féminins de la Police nationale (AFFPN). Des activités sociales, le bilan des activités du bureau sortant, les perspectives et le renouvellement des instances sont au menu de l’AG.
Bilan des activités, panels, don de sang, don à l’Association des veuves et orphelins des Forces combattantes tombés sur le champ d’honneur, sont, entre autres, les activités marquantes des 48 heures de l’Assemblée générale (AG) de l’Association des fonctionnaires féminins de la Police nationale (AFFPN).
Cette instance statutaire a été placée sous le thème «Le leadership féminin à la Police nationale d’hier à aujourd’hui : acquis, défis et perspectives ».
L’AFFPN a décidé de marquer une halte de 48 heures pour faire une introspection sur le leadership féminin à la Police nationale.
Selon la présidente de l’association, la commissaire divisionnaire de Police Minata Traoré, les policières représentent environ 8% des effectifs de la Police nationale. Elles apportent leur contribution à la paix et à la sécurité aux quatre coins du Burkina et dans le monde.
L’association, poursuit-elle, travaille avec un réseau d’acteurs pour briser les barrières, inspirer le changement et créer des communautés inclusives au profit de tous.
Pionnière de la prise en compte du genre dans corps de sécurité, la Police nationale a fait confiance aux femmes depuis plusieurs décennies, a ajouté la présidente Traoré. Pour la marraine de cette AG de l’ AFFPN, madame Rose Sanou, les policières se battent et cela est une fierté.
Depuis que « l’ association est créée, elle a lutté nuit et jour pour l’avancée de la Police nationale», fait savoir la marraine qui est issue de la classe 1979 de la Police nationale. À ses filleules, elle fait savoir que « dans la vie, pour réussir, c’est le pardon et l’amour ».
Pour le directeur général (DG) de la Police nationale, Jean Alexandre Darga, l’association se veut être un cadre formel, associatif, des policières qui a pour objectif de faire la promotion de la participation active des personnels féminins à l’émergence d’institutions de sécurité sensibles aux questions de genre pour améliorer ainsi leurs capacités à réagir efficacement aux attentes sécuritaires de la communauté dans son ensemble et des populations vulnérables en particulier.
Selon le DG de la Police nationale, l’objectif du thème de l’AG ne saurait être atteint sans un leadership qui s’appuie sur des expériences acquises pour relever les défis futurs.
« Les femmes ont joué un rôle important dans la vie de la Police nationale. Elles ont intégré les différents services administratifs et de soutien avant d’accéder progressivement à des postes opérationnels. Aujourd’hui, elles occupent des fonctions à tous les niveaux de notre hiérarchie et leur contribution à la sécurité est inestimable », indique le DG Darga.
Cette évolution, selon le premier responsable de la Police nationale, est le fruit d’un long combat mené par des femmes remarquables dont il a salué la mémoire et l’engagement.
C’est en 1976 que le Burkina Faso a recruté pour la première fois des femmes au nombre de 15 dans les rangs de la police. Aujourd’hui, elles représentent environ 8% du personnel.