Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a réagi le 29 juillet 2022, suite à la demande de pardon de son fondateur, l’ancien Président du Faso Blaise Compaoré. Le parti appelle le peuple burkinabè à s’inscrire dans la dynamique de la réconciliation.
Par Nicolas Bazié
L’ancien chef de l’État Blaise Compaoré, condamné à perpétuité, a demandé pardon, le 26 juillet dernier, au peuple burkinabè et à la famille du père de la révolution, Thomas Sankara, assassiné en octobre 1987. Il n’a pas fallu plus pour enflammer la toile.
Son parti le CDP dans une note publiée le 29 juillet, a trouvé nécessaire d’impliquer les chefs coutumiers et religieux dans cette histoire, afin que les familles de Thomas Sankara et les autres personnes assassinées sous les mandat de Blaise Compaoré acceptent le pardon.
« Je lance un appel aux autorités de la transition à impliquer davantage les leaders coutumiers et religieux en vue d’engager une démarche selon nos us, coutumes, et valeurs religieuses auprès des familles des victimes et l’ensemble du peuple Burkinabè afin de recouvrer l’Unité National et le vivre ensemble», lit-on dans la note signée du président du parti Eddie Komboïgo.
Le président Eddie a appelé le peuple burkinabè à s’inscrire dans la dynamique de la réconciliation nationale. « Le CDP invite le peuple burkinabè à s’inscrire dans la dynamique de la réconciliation nationale en privilégiant le pardon et en prenant en compte les contraintes du moment qui nous recommandent individuellement et collectivement des sacrifices et l’humilité», conclut le communiqué.
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