Les fausses nouvelles sur les vaccins contre la pandémie du coronavirus « pullulent » sur les réseaux sociaux, voire sur les médias traditionnels. Pour venir à bout de ce phénomène, l’Institut de recherche en science de la santé (IRSS) a outillé les journalistes pour lutter contre les Fakes news. La formation s’est tenue, le lundi 10 mai 2021 à Ouagadougou.
Par Tatiana Kaboré
Débutée en décembre 2019, la pandémie à coronavirus a fait 131 478 572 cas confirmés et 2 857 702 décès, selon le rapport 2021 de l’OMS. Pour pallier cette maladie, les pays s’activent pour un vaccin afin de rompre la chaine de transmission du virus.
Dans ces recherches, la communauté scientifique fait face à un autre problème aux conséquences « désastreuses ». Il s’agit des « Fake news » ou fausses nouvelles. Plusieurs techniques sont employées pour désinformer les populations. Il s’agit de l’utilisation des graphiques, de contenus émotionnels, des anciennes histoires sur les vaccins. Les impacts des Fake news au sein des populations sont énormes
C’est pourquoi, le directeur exécutif de l’ONG Pull for Progress, le Dr Moumini Niaoné s’est engagé à combattre ce « mal ».
Le directeur de l’ONG Pull for Progress note qu’une exposition de quelques secondes peut réduire l’intention des populations à se faire vacciner. A l’entendre, cela est dû à « l’avarice cognitive », c’est-à-dire que l’être humain ne prend pas la peine de pousser sa réflexion afin de vérifier une information mais préfère faire appel à des raccourcis pour arriver à ses conclusions.
Comme solution, il préconise la pensée analytique face à la situation, la prise en compte de la transparence de l’information, le Fact checking qui est la vérification des faits et le surpassement du scepticisme émotionnel.
Ces informations ont été partagées avec les journalistes lors d’une formation sur le thème « Média et Information dans le contexte de la COVID-19 : polémique sur les vaccins ». La formation avait été organisée par l’Institut de recherche scientifique de la santé (IRSS), le lundi 10 mai 2021 à Ouagadougou.