Le Burkina Faso connaît une hausse des prix des produits de grande consommation depuis plusieurs mois. Cette situation inquiète de plus en plus les populations. Elles appellent le gouvernement à la baisse des prix des produits. Au terme du conseil des ministres de ce mercredi 7 juillet 2021,le porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura a annoncé que des mesures seront prises dans les jours à venir.
Par La Rédaction
Le gouvernement burkinabè se penche sur l’augmentation des prix des produits de grande consommation. Le porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura a déclaré ce mercredi 7 juillet 2021 que le Conseil des ministres a examiné un rapport sur l’évolution des prix des produits de grande consommation et des actions de contrôles. « C’est une observation générale depuis la survenance de la pandémie que naturellement, des difficultés de transport du fret maritime ont dû impacter certainement l’importation de certains produits de grande consommation », a dit Ousseni Tamboura.
Le Président du Faso Roch Kabore a donné des instructions au ministre en charge du commerce Harouna Kabore: « Le Président du Faso a instruit donc l’étude et la prise de décision bénéfiques aux populations, dans les jours à venir nous allons avec le ministre du commerce prendre connaissance de ces mesures qui concernent les produits de grande consommation », ajoute le porte-parole du gouvernement.
Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Boubacar Traoré avait annoncé le 1er juillet 2021 une hausse des prix des produits de grande consommation au Burkina Faso. Durant la période de février à mai 2021,les produits ont connu une hausse de 3,9%,surtout les céréales selon le ministère. La cause principale de cette augmentation est la pandémie du Covid19 selon les autorités. Au Burkina Faso, la crise sécuritaire y est également pour la hausse des prix des céréales.
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Harouna Kaboré a pour sa part effectué une visite inopinée dans plusieurs commerces à Ouagadougou, le mardi 6 juillet dernier. Le constat sur des irrégularités des prix, la quantité et la qualité de certains produits sont remarquables.