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Démission au MPP
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Deux mois après la chute du Président Roch Kaboré, plus rien ne va au sein de son parti le MPP. Des membres du parti déposent leurs démissions. C’est une hémorragie interne qui risque d’être longue.

Par Nicolas Bazié

Alors que le Président Roch Kaboré est toujours détenu par les militaires au pouvoir, les nouvelles sont moins bonnes dans son parti. Le MPP, Mouvement du peuple pour le progrès, ancien parti au pouvoir, est en train d’assister médusé, à un départ massif de ses membres, quelques mois après le coup d’État qui a mis fin au régime de Roch Kaboré. Quarante-six (46) membres  de ce parti du Soleil levant ont déposé leurs démissions.

Dans la foulée de ces démissions en grande pompe, on constate des grosses têtes bien connues dans la faune politique burkinabè.

Il s’agit notamment de Abdoulaye Mossé qui a été ancien vice-président à l’Assemblée nationale sous la bannière du MPP. Il était l’un des ‘’grands boss’’ et secrétaire chargé des relations avec les mouvements associatifs au sein du parti.

Ancien ministre de l’eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro, était aussi membre par excellence du parti de l’ancien président Roch Kaboré. Il a lui aussi plié bagage.

Connu sous le nom « le neveu de Simon Compaoré », Luc Arnaud Compaoré, ce ‘’Mppiste’’ incontesté était le 2e Secrétaire National adjoint chargé des Jeunes « orangers ». Il a jugé bon de mettre fin à sa contribution dans la vie du parti.

Il était le maire de la commune rurale de Saaba. Cet homme c’est Joseph Dipama. Membre du MPP, son nom a été plusieurs fois cité dans des histoires pas catholiques de parcelles. Il a aussi quitté le navire des « orangers ».

Des démissions qui interviennent au moment où certains cadres du parti demandent la libération de Roch Kaboré.

Après le CDP, c’est au tour du MPP de faire la chronique dans l’actualité burkinabè, avec cette grande vague de démissions. Faut-il s’attendre à d’autres démissions ? Le président du parti en question Alassane Bala Sakandé n’avait certainement pas prévu ce qu’on pourrait appeler un « coup de marteau ».

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