Dans une déclaration datée du 13 décembre 2022, le parti politique, le Socle citoyen pour la libération (SOCL) a dénoncé les « actes de dérives » de certains groupuscules de personnes dans la société.
Par Valérie Traoré
Le parti politique le SOCL dénonce les manifestations spontanées dans certaines villes du pays notamment Ouagadougou. Dans une déclaration parvenue à Libreinfo.net, il note que ces actes risquent de plonger le pays dans une dérive sans précédent. Ce qui pourrait selon le parti, mettre en mal la cohésion sociale.
« Les actes rétrogrades spontanés constatés ces dernières semaines, portés vraisemblablement par des groupuscules d’incultes politiques, ont étonné plus d’un ! La dérive actuelle appelle les acteurs politiques de tout bord à se garder de l’hyper-communication gratuite fondée sur l’excitation des fibres divisionnistes et sectaires » lit-on.
Des dérapages, il y en a assez eu, indique ce parti politique. « Le peu d’esprit et d’espace républicain est en passe d’être perdu ! Hélas notre pays a glissé dans une dialectique négative contraire aux acquis et valeurs politiques reconnus à notre peuple combatif ; Un dérapage vers un discours publique qui porte atteinte à l’image de respectabilité des luttes légitimes et assumées du peuple burkinabè dans toute la sous-région » poursuit le communiqué.
Ce sont des procédés qui selon le parti politique le SOCL portent « gravement » atteinte à l’unité nationale. Et d’ajouter : « Il faut réaffirmer les règles républicaines et l’expression dans l’espace politique et publique ».
En clair, il veut que les premiers acteurs de la Transition préservent les valeurs et espaces républicains et étatiques, en mettant fin à ces « groupuscules extrémistes et sectaires de tout acabit ».
Le parti le SOCL conclut en ces termes : « Une loi devra être adoptée pour réprimer durement tous les acteurs qui usent de procédés et discours « ethno-religio-regio-centriste » en lieu et place de leur programme, envers la masse populaire ».
Le Burkina Faso a été mouvementé ces derniers mois par des sorties, dans les rues, de milliers de personnes qui demandent entre autres, la coopération avec la Russie, le départ de l’armée française et de l’Ambassadeur de France au Burkina Faso Luc Hallade.
Le gouvernement avait plusieurs fois produit à cet effet, des communiqués pour appeler les uns et les autres au calme et à la retenue.