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Burkina Faso Tabaski AEEMB Imam Ismaël Tiendrebeaogo
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Les fidèles musulmans ont célébré la fête de la Tabaski, le mardi 20 Juillet 2021. Comme chaque année, l’Association des élèves et étudiants du Burkina (AEEMB) a célébré cette fête du mouton au sein de l’Université Joseph KI-Zerbo. L’Imam Ismaël Tiendrébeogo qui a dirigé la prière, a pour l’occasion demandé la redistribution équitable des richesses du pays.

 

Par Abdoul Wahab Mandé Stagiaire

Après avoir accompli le rite du jour qui est la prière, l’Imam Ismaël Tiendrébeogo dans son sermon a  d’abord appelé les acteurs politiques et la société civile à placer l’intérêt supérieur du pays au-dessus de toute autre chose. « Nous demandons aux acteurs politiques et aux acteurs de la société civile de penser Burkina Faso, d’exclure les intérêts partisans dans ce processus de réconciliation qui est indispensable pour chacun d’entre nous », a lancé l’Imam Tiendrébeogo. Avant d’ajouter « qu’il ne faut pas faire des calculs en la matière, le Burkina en a besoin car c’est une cathartique nécessaire ». Et par conséquent « nous ne devons pas jouer avec l’avenir du pays, nous devons, nous impliquer.»

Pour ce faire, il appelle à une gouvernance vertueuse du pays. Et cela passe par la redistribution équitable des ressources du pays. « Nous demandons la redistribution équitable des richesses du pays parce que ce sont les villes particulièrement les capitales qui prennent la majeure partie des richesses générées par toute la population », affirme-t-il.

Pour lui, c’est illégal que les paysans soient mis aux oubliettes quand il s’agit du partage des richesses du pays. « Il n’est pas normal que notre pays qui a plus de 80% d’agriculteurs s’échinent à cultiver et qu’on les oublie lors du partage des ressources. Ces paysans ne sont pas dans les grandes villes », a dénoncé l’Imam Tiendrébeogo.

L’autre sujet abordé est la question du chômage. Selon l’Imam Ismaël Tiendrébeogo, il  est urgent de réajuster les programmes d’enseignement au besoin du marché de l’emploi. « Nous sommes dans le monde de l’emploi, nous recrutons des gens souvent, quand on a des besoins en ressources humaines, il est difficile d’en avoir. C’est un problème crucial. On l’a identifié depuis longtemps mais  jusqu’à maintenant aucune solution n’est envisagée » conclut-il.

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