La prière matinale marquant le début de la fête de la Tabaski a été faite ce 9 juillet 2022 à Ouagadougou. Les fidèles musulmans ont prié pour la paix, la sécurité, la stabilité et la réconciliation au Burkina Faso.
Par Nicolas Bazié
Ils étaient vêtus en boubou, ils ont pris d’assaut la place de la nation de Ouagadougou, pour implorer la grâce de Dieu. Eux, ce sont des fidèles musulmans qui célèbrent ce jour, la fête du mouton, encore appelée l’Aïd El Kebir.
Il est 8H quand nous arrivons sur cette place mythique. Alors que les organisateurs font quelques prières introductives, femmes, enfants, hommes bien « sapés», se précipitent sous les tentes dressées pour l’occasion. Le tout, sous les regards vigilants d’éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) et des sapeurs-pompiers, ainsi que la sécurité de la grande mosquée.
Dans son prêche, l’Imam Cheikh Abdallah Ouédraogo a signifié que la fête de Tabaski est un moment de partage. Un musulman doit partager ce qu’il a, a-t-il dit. L’Imam a conseillé aux musulmans de prôner le vivre ensemble et la cohésion sociale. Conscients que le pays fait face à de nombreux problèmes, les fidèles musulmans ont imploré Allah, pour la paix et la stabilité.
Le ministre des affaires coutumières et religieuses Issaka Sourwema n’a pas dit le contraire lorsqu’il s’est adressé aux journalistes. Pour lui, les Burkinabè doivent unir les forces, dans l’intérêt du Burkina Faso. « Les Burkinabè doivent s’unir pour mieux lutter contre le terrorisme », a-t-il fait savoir.
A cette prière, nous avons pu constater la présence de personnalités comme le Moogho naaba Baongo, Alassane Bala Sakandé, Idrissa Nassa, Ablassé Ouédraogo, Tahirou Barry, le Grand imam de Ouagadougou Cheick Aboubacar Sana et le président de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso El hadj Moussa Kouanda.
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