L’Organisation des Nations unies (ONU) a exigé ce 16 janvier 2023, la libération immédiate et inconditionnelle» d’une cinquantaine de femmes enlevées à Arbinda, dans la province du Soum, région du Sahel.
Par Nicolas Bazié
C’est le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, M. Volker Türk, qui a réagi à l’enlèvement des dizaines de femmes au pays les 12 et 13 janvier 2023 par des groupes armés terroristes. Dans un communiqué publié ce 16 janvier, il s’est dit «alarmé» par cette situation.
L’organisation des Nations unies exige «la libération immédiate et inconditionnelle» de ces femmes qui étaient allées, selon elle, à la «recherche de feuilles et des fruits sauvages».
Selon M. Volker Türk, ces enlèvements pourraient être « la première attaque de ce type ciblant délibérément des femmes » dans le pays.
La France a aussi exigé la «libération immédiate» desdites femmes.
Le matin du 16 janvier 2023, le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho a confirmé ces enlèvements « de mères, de filles et d’épouses» par des groupes armés terroristes.
Le gouverneur a assuré cependant que des recherches ont été engagées pour retrouver ces personnes. « Dès leur disparition signalée, des recherches ont été entreprises en vue de retrouver l’ensemble de ces victimes innocentes, saines et sauves » déclare-t-il.
C’est l’Agence France presse qui avait levé le lièvre sur cette information le 15 janvier dernier. Le média français précisait que d’autres femmes avaient pu s’échapper des mains de leurs ravisseurs.
C’est dans cette même zone qu’en décembre 2019, 35 civils dont 31 femmes ont trouvé la mort dans une attaque terroriste. Un deuil national avait été décrété par le chef de l’État d’alors, Roch Kaboré.
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