Le fonds monétaire international (FMI) apporte 80 millions de dollars soit (49 135 200 000 FCFA) d’aide humanitaire au Burkina Faso. L’annonce a été faite le jeudi 9 février 2023.
Par La Rédaction
Le FMI vient au secours du Burkina Faso avec un fonds de 80 millions de dollars destiné à l’aide humanitaire. Ce montant doit contribuer à résorber le problème humanitaire que vit le pays à cause de l’insécurité. L’annonce a été faite jeudi par Martin Schindler. Cette responsable du FMI avait dejà séjourné au Burkina Faso entre fin janvier et début février 2023.
Elle a indiqué que cette aide « contribuera à soutenir les mesures visant à fournir une aide d’urgence aux ménages en situation d’insécurité alimentaire aiguë».
Martin Schindler ajoute que « La crise alimentaire qui touchait déjà le pays s’est en effet aggravée après la guerre en Ukraine et nécessite une aide humanitaire et budgétaire immédiate».
L’aide financière annoncée par le FMI devrait contribuer aussi à améliorer l’offre en eau potable pour les populations en situation difficile.
Selon le FMI, 2,6 millions de burkinabè sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Pour le Fonds monétaire international (FMI),le financement de 80 millions de dollars correspond à 60 millions de droits de tirages spéciaux (DTS), l’unité de compte du FMI reposant sur un panier de cinq grandes devises internationales. Elle doit encore être approuvée par le conseil d’administration du Fonds.
Le Burkina Faso est confronté à un véritable besoin d’aide humanitaire. Le pays rencontre des difficultés également dans l’évacuation des vivres vers les populations dans les zones à fort défi sécuritaire. Le gouvernement et l’armée ont plusieurs fois invités les transporteurs à mettre leurs camions à les disposition de l’armée pour les convois.
L’Etat burkinabè a signé avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) à Ouagadougou, le lundi 6 février 2023, un protocole d’accord pour l’approvisionnement héliporté des zones à forts défis sécuritaires en vivres. Cela, après une petite brouille entre le gouvernement et le PAM qui a vu ses hélicoptères cloués au sol par les autorités.