Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a auditionné le mardi 24 janvier 2023 le représentant de la chaîne française France 24 au Burkina Faso.
Par la rédaction
Selon les informations de Libreinfo.net, c’est le Gouvernement burkinabè qui a saisi le CSC, l’organe public de régulation des médias au Burkina Faso concernant l’affaire France 24.
Le Gouvernement dénonce le traitement de l’information par cette chaîne de télévision lors de l’enlèvement de 66 femmes à Arbinda, dans la région du Sahel burkinabè, les 12 et 13 janvier 2023.
La chaîne de télévision française a utilisé les termes «rebelles islamistes» en citant le Gouvernement burkinabè. Des termes que le Gouvernement dément avoir employés.
Les autorités disent avoir utilisé les termes «groupes armés» et «groupes terroristes». Il rejette donc «fermement» les mots « rebelles islamistes » que lui prête France 24.
En effet, la télévision France 24 avait utilisé dans sa bande défilante, les mots « rebelles islamistes ».
En attendant le communiqué final de cette audition, la question posée est celle de savoir quelle décision l’organe de régulation prendra contre la télévision France 24 ?
Le média court-il le risque d’être suspendu comme Radio France Internationale (RFI) ? Le 3 décembre 2022, le Gouvernement de la Transition avait suspendu la diffusion des programmes de RFI au Burkina Faso.
Lire aussi: Burkina Faso: le gouvernement procède à une suspension immédiate des programmes de RFI