Le gouverneur de la région du Sahel au Burkina, le Lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho invite tous les directeurs régionaux et assimilés de son autorité territoriale, à rejeter «les termes inappropriés utilisés par les partenaires techniques et financiers du système des Nations Unies» pour désigner les groupes armés terroristes au Burkina, précisément dans sa région.
Dans une note de service du gouverneur de la région du Sahel datée du 16 mai 2023, devenue virale le vendredi 19 mai, le gouverneur Rodolphe Sorgho invite tous les directeurs régionaux et assimilés, à rejeter «les termes inappropriés» utilisés par les partenaires techniques et financiers du système des Nations Unies pour désigner les groupes terroristes.
La note fait savoir que des partenaires techniques et financiers du système des nations unies utiliseraient des termes inappropriés et inacceptables pour désigner les terroristes combattus au Burkina Faso.
La même note précise que «ces termes semblent être utilisés à dessein derrière des agendas cachés dont on ignore la portée. »
Le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, gouverneur de la région du Sahel dénonce les appellations «groupe armé non étatique (GANE) ou groupe armé organisé (GAO)» par les partenaires techniques et financiers du système des Nations Unies au Burkina dans son ressort territorial.
Ainsi, le gouverneur a invité les directeurs régionaux et assimilés à dénoncer et à rejeter l’utilisation de ces termes contenus dans les correspondances à leur adresser ou lors des rencontres avec lesdits partenaires.
Le gouverneur rappelle que les termes appropriés acceptés par le gouvernement burkinabè sont les groupes armés terroristes (GAT) et les groupes armés non identifiés (GANI). Il appelle aussi les autorités régionales à se démarquer des partenaires qui ont des agendas cachés dans un esprit de triomphalisme sur le terrorisme.
Il faut rappeler que le système des Nations Unies au Burkina a déjà reçu une vive protestation des autorités de la Transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré.
La coordinatrice du système des Nations Unies Barbara Manzi a été déclarée persona non grata le 23 décembre 2022.