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Burkina Faso :« Notre peuple croit et reste attaché à la démocratie », selon le président Ibrahim Traoré

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Depuis le 7 décembre, les présidents des organes de gestion des élections du Niger, du Bénin, de la République Centrafricaine, de la RDC, du Togo, du Nigeria et du Sénégal sont réunis à Ouagadougou pour un séminaire sous régional sous le thème : « Processus électoraux et crise sécuritaire en Afrique sub-saharienne : résilience des organes de gestion des élections ». Absent à la cérémonie d’ouverture, le Capitaine Ibrahim Traoré s’est fait représenter par le Ministre de l’Administration Territoriale, le Colonel Boukaré Zoungrana qui a lu son discours.

Par Valérie Traoré

Le président de la Transition, Ibrahim Traoré a réaffirmé le mercredi 7 décembre 2022 son engagement au retour à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso au terme des 21 mois de la Transition.

Il l’a répété dans son discours lu par le Ministre de l’Administration Territoriale, le Colonel Boukaré Zoungrana lors de la cérémonie d’ouverture du séminaire sous régional des présidents des organes de gestion des élections réunis à Ouagadougou.

«Ce cadre me donne l’occasion de réaffirmer à l’endroit de tous les acteurs et de nos partenaires, mon engagement à mettre tout en œuvre pour le retour à un ordre constitutionnel normal.», a déclaré le président Traoré dans son discours lu par le Ministre de l’Administration Territoriale.

Selon le président Ibrahim Traoré « Notre peuple croit et reste attaché à la démocratie. Même s’il faut dénoncer des tares comme la corruption de certaines élites et l’exploitation parfois honteuse des populations, la démocratie reste le système politique défini par notre constitution et voulu par ce peuple. »

Pour ce faire, le président de la Transition souhaite des élections inclusives et transparentes à la fin de cette transition. « Elle est de 21 mois pour compter du 02 octobre 2022 et elle doit se terminer par l’organisation d’élections libres, transparentes, équitables et inclusives et c’est l’une des missions de la transition inscrites dans la charte. »

De la question sécuritaire, le président s’est engagé à travailler pour l’améliorer afin de pouvoir permettre la tenue des élections. « Nous allons jouer notre partition, en engageant toute nos forces pour assurer la restauration de la sécurité et créer les conditions favorables pour la tenue d’élections libres (…), telles que l’ont voulu les forces vives lors des assises nationales ».

Le chef de l’Etat a aussi annoncé dans son discours un calendrier dans les jours à venir pour les réformes politiques à faire sous cette Transition.

«Cette transition nous offre en effet l’opportunité d’engager des réformes pour corriger les insuffisances de notre système politique et lui donner des gages de stabilité et de résilience pour l’avenir. C’est un défi historique et chacun doit prendre la mesure de sa responsabilité. Le gouvernement s’attèlera dans les jours à venir en concertation avec tous les acteurs, pour fixer le calendrier des élections et des réformes. », affirme Ibrahim Traoré dans son discours.

Lire aussi: Processus électoraux : Des organes de gestion des élections (OGE) des pays de la sous-région en conclave à Ouagadougou

www.libreinfo.net

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