«La vision des filles pour l’avenir». C’est sous ce thème que la Coordination provinciale de la Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina (CONAMEB) a célébré en différé le 12 octobre 2024 à Tougan, chef-lieu de la province du Sourou, la journée internationale de la fille.
Par Brice Alex, correspondant dans le Sourou
La quatorzième Journée internationale de la fille a été célébrée en différé le 12 octobre 2024 à Tougan dans la province du Sourou par la Coordination provinciale de la Coalition nationale contre le mariage d’enfants au Burkina (CONAMEB) sous le thème « La vision des filles pour l’avenir».
Selon David Toé de l’Associationn Maaka Konma, membre de la CONAMEB, plusieurs activités ont été menées dans le cadre de cette célébration. Il s’agit notamment d’une conférence sur l’éducation des filles, de la saponification, d’un panel avec les mentors, etc.
«L’éducation est l’affaire de tous. En tant qu’association, nous œuvrons dans la sensibilisation des jeunes filles sur la santé et la reproduction, les violences basées sur le genre», a laissé entendre Djémilatou Salambéré de l’association Jeunesse et Defis, membre de la CONAMEB.
Pour la Coordinatrice régionale de la CONAMEB, Mme Solange Sawadogo/Toé, cette journée est une interpellation sur les droits de la fille. Elle a soutenu qu’aucun développement n’est possible sans une véritable éducation de la femme, de la fille.
Elle a témoigné sa reconnaissance aux autorités qui œuvrent inlassablement pour le bien-être et la protection des enfants.
Après avoir salué l’initiative de la Coordination provinciale, le president de la Délégation spéciale de Di, Abel Sinaré, représentant le haut-commissaire, a indiqué que le mariage d’enfants, le travail des enfants, sont à bannir au profit de leur éducation et de leur protection.
La Coordination provinciale prévoit dans les prochains jours remettre des kits scolaires aux filles vulnérables et aux meilleures filles en mathématiques avec l’appui de la Coordination nationale.