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Dans un communiqué en date du 24 janvier 2025, la Banque mondiale a annoncé avoir approuvé un crédit de 150 millions de dollars, soit 93 milliards 836 millions 850 mille FCFA, de l’Association internationale de développement (IDA) au profit du Burkina Faso.

Par Nicolas Bazié

En plus du crédit de près de 94 milliards FCFA, la Banque mondiale informe qu’elle fait un don de 17 millions de dollars, soit 10 milliards 634 millions 843 mille FCFA du Mécanisme de Financement Mondial (GFF), pour le financement du Projet de renforcement de la performance et de la résilience du système de santé (PRPRSS) au Burkina.

« Cette initiative, axée principalement sur les adolescents, les femmes et les enfants de moins de cinq ans, vise à améliorer la surveillance des maladies ainsi que l’utilisation des services de santé et de nutrition», lit-on dans un communiqué de la Banque mondiale qui précise que l’initiative « s’étendra à l’ensemble du pays et accordera une attention particulière aux personnes déplacées internes et aux communautés disposant d’un accès limité aux soins de santé».

Luc Laviolette qui est cheffe du Secrétariat du Mécanisme de Financement Mondial (GFF) a exprimé sa fierté de voir le GFF soutenir le gouvernement burkinabè « dans la construction d’un système de santé efficace et résilient, garantissant des soins de santé à ces cibles, y compris dans les zones les plus fragiles».

À l’en croire, « l’accès des femmes, des adolescents et des enfants aux soins de santé est l’un des investissements les plus précieux que les gouvernements peuvent initier afin de mettre les pays sur la voie du développement et de la prospérité».

Pour sa part, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso estime que « le développement humain est essentiel pour l’inclusion sociale et une priorité absolue pour la Banque mondiale».

Il est allé dans la même veine que l’institution internationale en expliquant que le projet vise à soutenir les initiatives du gouvernement en matière de renforcement de la résilience et de gestion des défis actuels dans le secteur de la santé.

« Il complète le Projet de protection du capital humain, récemment approuvé, doté de 100,4 millions de dollars et destiné à améliorer la fourniture des services sociaux de base », fait-il comprendre.

« Un projet qui vient à point nommé», d’après le responsable du portefeuille santé à la Banque mondiale Moussa Dieng, qui trouve qu’il va contribuer au renforcement des capacités du Burkina Faso, dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires, tout en améliorant, selon ses dires, la qualité et l’utilisation des services de santé et de nutrition.

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