Le 25 mars 2022, la CEDEAO à l’issue d’un sommet extraordinaire, a exigé la libération du Président Roch Kaboré détenu par les éléments du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Ce 27 mars à Ouagadougou, soit deux jours après, ce sont des «gros bras» réunis autour de l’Association de sécurité « un coup K.O », qui ont demandé, la libération de l’ancien président.
Par Nicolas Bazié
Ils ont initié ce qu’ils ont nommé « l’appel de Karpala », pour demander la libération de l’ancien président du Faso Roch Kaboré. Ces hommes musclées sont de l’association de sécurité « un coup K.O ».
Renversé par un coup d’État le 24 janvier 2022, Roch Kaboré est en résidence surveillée depuis maintenant deux mois.
Selon le porte parole de l’association Stéphane Conseibo, cet appel se veut retentissant auprès de tous les acteurs , que ce soit de la société civile, des hommes politiques, des autorités coutumières et religieuses ou de la communauté internationale.
Roch Kaboré, à entendre M. Conseibo, était un homme de paix et il a tout donné pour le Burkina. « Il n’a ni tenter inlassablement de s’accrocher au pouvoir, ni appeler ses partisans à des actes subversifs ou de revanche », a-t-il dit.
Et de poursuivre : « Roch a donné toute la chance au Burkina Faso de se relever face au terrorisme ». A l’endroit donc des autorités actuelles du pays, les hommes de l’association « un coup K.O » se sont voulu on ne peut plus clair : « Damiba doit nous entendre ».
« Nous demandons aux autorités d’entendre nos voix qui ne sont d’aucune coloration politique », a lancé le porte parole M. Conseibo, avant de signifier que c’est pour la bonne marche de la nation.
Beaucoup de voix s’élèvent pour exiger la libération de l’ex Président Roch Kaboré, à commencer par son parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Certains ont estimé que cette détention sans « raison claire » est illégale, et qu’il faudra y mettre fin.