Le Capitaine Ibrahim Traoré a reçu, ce mardi 18 février 2025 à Ouagadougou, les rapports publics 2022 et 2023 du Conseil supérieur de la communication (CSC). C’était au cours d’une audience accordée au président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, accompagné de membres du Collège des conseillers.
Par Prisca Konkobo
Selon le Président du Conseil supérieur de la communication, Louis Modeste Ouedraogo, les rapports 2022 et 2023 du Conseil soulignent une amélioration du contenu médiatique, notamment dans les médias traditionnels (presse écrite et en ligne, radio et télévision). « Avec toutes les actions entreprises en termes de prévention, c’est-à-dire la formation des journalistes, la sensibilisation, nous observons maintenant que le contenu des médias est satisfaisant. Nous avons des contenus qui prennent en compte nos sensibilités, nos valeurs nationales et qui promeuvent notre culture», s’est réjoui Modeste Ouédraogo.
Le Conseil supérieur de la communication a le pouvoir de réguler les réseaux sociaux. Cette prérogative découle de l’adoption, par l’Assemblée législative de Transition (ALT) de la loi organique n°41-2023/ALT du 21 novembre 2023, portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Toutefois, Louis Modeste Ouédraogo reconnaît que la régulation des réseaux sociaux demeure un enjeu crucial pour le CSC. La propagation de la désinformation représente une menace pour les actions de développement et la stabilité du pays. « Les médias sociaux évoluent vite et nous sommes en train d’imaginer la solution pour anticiper, pour amener nos compatriotes à faire attention à la désinformation qui est aujourd’hui à l’œuvre sur les réseaux sociaux. Et cette désinformation peut constituer un facteur limitant pour toutes les actions de développement et surtout pour toutes les actions engagées sur le terrain de la reconquête de notre territoire national », fait-il savoir.
Au cours de l’audience avec le chef de l’Etat, Louis Modeste Ouédraogo a également présenté les grandes lignes des activités prévues pour 2025. Il a réaffirmé l’engagement du CSC « à mieux faire pour assainir l’espace médiatique afin d’affirmer notre entière souveraineté sur notre espace audiovisuel et communicationnel », rapporte la Direction de la communication de la Présidence du Faso.
Enfin, la délégation du CSC se dit satisfaite des échanges avec le Président du Faso, qui a prodigué des conseils à son premier responsable et à son équipe sur les stratégies de communication à adopter afin de mieux accompagner le développement du pays et favoriser un climat social apaisé.
