Le coordonnateur du Festival International Pulaaku, Boureima Barry, a animé ce 16 octobre 2023 à Ouagadougou un point de presse. Ceci, pour décliner les grands axes de la 5e édition du Festival International Pulaaku qui vise à contribuer à la promotion et à la valorisation de la culture burkinabè.
Après 5 ans d’interruption, le Festival International Pulaaku redémarre cette année sous le thème : « nos expressions culturelles au service de la cohésion sociale et de la lutte contre l’extrémisme violent ».
Ainsi du 27 au 29 octobre 2023 au centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), la culture burkinabè sera magnifiée à travers le Festival International Pulaaku.
Selon le conférencier, Boureima Barry, le Burkina à l’instar des autres pays de la sous-région, est confronté depuis quelques années à la montée de la radicalisation et de l’extrémisme violent qui sont à l’origine de nombreux dommages matériels et humains.
Et « ce projet ambitionne d’utiliser le cadre culturel pour contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et pour mieux prôner la coexistence pacifique et le vivre ensemble », a déclaré le coordonnateur du Festival International Pulaaku Boureima Barry.
Aujourd’hui, selon le coordonnateur Barry, l’expression culturelle et artistique contribue fortement au développement. En ce sens qu’elle représente non seulement une véritable industrie dont les retombées économiques et sociales sont perceptibles, mais aussi constitue une clé du processus de coexistence pacifique et de l’intégration.
La 5e édition du Festival International Pulaaku, selon lui, compte mettre l’accent sur des pistes de réflexions et d’échanges sur les thèmes relatifs au contexte et aux défis actuels que connaissent les pays du Sahel. Elle entend regrouper quatre personnes par région (deux exposants et deux participants).
Pour le volet formation, il est prévu, à en croire le coordonnateur, Boureima Barry, la sélection et la formation de 10 femmes (personnes déplacées internes) en techniques de fabrication du « Gapal » et en coiffure Pulaar.
Après la formation, elles seront accompagnées financièrement afin de démarrer une activité génératrice de revenus.
A cette édition de renaissance du festival, il aura entre autres des journées culturelles Pulaaku, suivies des concerts live des artistes nationaux et internationaux, des conférences et des panels, la mise en place d’un cadre de sensibilisation, de valorisation, de la diversité culturelle et de la parenté à plaisanterie.
Il sera question également de mettre en exergue la résilience burkinabè par la culture au profit de la recherche de la cohésion sociale.
Il est attendu à ce festival 34 participants des pays invités notamment le Mali, Niger, Sénégal, Nigéria, Autriche, Allemagne Corse, Sierra Leone, Gambie et Cameroun.
