Au Burkina, les autorités et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) se sont rencontrées le 12 mai 2025 à Ouagadougou. Il a été question d’échanger sur la mise en œuvre de la stratégie intérimaire (un document qui contient les axes de coopération entre les deux parties, ndlr), qui arrive à son terme à la fin de l’année 2025.
Le Burkina et son partenaire (BAD) ont jugé utile d’examiner les différentes réalisations antérieures dans le cadre de leur coopération et d’identifier les défis. Ce qui a permis de discuter des perspectives de consolidation de cette coopération qui dure depuis plus de 50 ans.
« Le Burkina a signé un document de stratégie pays avec la Banque africaine de développement, couvrant la période 2022-2025, qui prend bientôt fin. Aujourd’hui, il s’agissait de l’examiner pour dégager ce qui a bien fonctionné, ce qui ne l’a pas été, et définir les mesures à prendre », a déclaré le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, rapporte l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Pour le ministre Nacanabo, la BAD et le gouvernement burkinabè mènent ensemble d’importants projets dans des domaines tels que l’électricité, l’agriculture, les infrastructures, l’environnement et l’énergie. Certains de ces projets donnent déjà de bons résultats, tandis que d’autres rencontrent encore des défis à relever, fait-il savoir.
Cependant, les deux parties ont décidé de prolonger le document de stratégie pays 2022-2025 d’un an. « Étant donné que ce document de stratégie intérimaire doit être aligné sur notre référentiel national de développement, qui est en cours d’élaboration, il a été envisagé une prolongation d’un (1) an afin de pouvoir poursuivre sur la base de la stratégie actuelle, en attendant que le nouveau référentiel soit prêt », indique le ministre des finances.
D’ailleurs, en venant à la rencontre, la délégation de la BAD voulait des orientations sur le sujet. C’est, du moins, ce qu’a laissé entendre Nwabufo Nnenna, vice-présidente chargée du développement, de l’intégration et de la prestation de services à la BAD.
Selon elle, « depuis le début des interventions de la BAD au Burkina Faso en 1970, la Banque a approuvé, fin avril 2025, 115 projets sous forme de prêts et de dons, pour un montant avoisinant 1 200 milliards de FCFA ».