Le gouvernement burkinabè a validé, ce mercredi 5 mars 2025 en Conseil des ministres, deux projets majeurs pour l’amélioration des infrastructures routières et le développement économique. D’un montant total de 256,07 milliards FCFA, ces initiatives visent à renforcer l’intégration régionale et à favoriser une croissance durable. Leur financement est assuré par l’État burkinabè avec l’appui de partenaires internationaux, dont la Banque mondiale et la Banque islamique de développement.
En Conseil des ministres du mercredi 5 mars 2025, le gouvernement burkinabè a adopté deux rapports importants concernant des projets d’infrastructures qui vont transformer le réseau routier et soutenir le développement économique au Burkina.
Ces projets, d’une portée stratégique pour le pays, incluent des travaux d’aménagement routier, de réhabilitation d’infrastructures et de création d’emplois, avec des financements provenant de l’État burkinabè et de partenaires financiers internationaux tels que la Banque mondiale et la Banque islamique de développement (BID).
Le premier projet validé est celui de l’infrastructure routière Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso (SKBo), qui vise à désenclaver le bassin frontalier entre le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Mali.
Ce projet prévoit la construction de 115 km de routes bitumées, dont le tronçon Banfora-Ouo, ainsi que la création de 150 km de pistes rurales.
En outre, le projet prévoit la réhabilitation de 51 km de voie ferrée et la mise en place de quatre brigades de travaux routiers. D’une durée de quatre ans, ce projet devrait améliorer la connectivité multimodale dans la région, favorisant ainsi le commerce transfrontalier et la croissance économique.
Le coût total de ce projet est de 126,87 milliards F CFA et est financé conjointement par l’État burkinabè et la Banque mondiale.
Le second projet, la réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie, vise à renforcer les infrastructures essentielles à l’industrialisation durable, au désenclavement des zones rurales et à la sécurité alimentaire.
Ce projet prévoit la construction et le bitumage de plusieurs tronçons routiers clés dont Koudougou-Yako (RN13), Tenkodogo-Garango (RN17), ainsi que les tronçons Ouo-Gaoua (RN11) et Kordié-Boussé (RR13).
Il est aussi prévu la création de cinq brigades de travaux routiers et la réhabilitation de tronçons de voies stratégiques pour l’économie nationale. Ce projet est estimé à 129,2 milliards F CFA, financé par l’État burkinabè et la Banque islamique de développement.
Ces deux projets d’envergure viennent renforcer les ambitions du Burkina de promouvoir un développement durable et une meilleure intégration régionale.
En améliorant la connectivité et les infrastructures de transport, ces projets devraient stimuler le commerce, l’industrie et l’agriculture, contribuant ainsi à un mieux-être social et économique pour les populations des zones concernées.