Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a présidé, ce lundi 12 mai 2025 à Ouagadougou, le lancement des Journées dédiées aux communautés étrangères au Burkina. Une première édition portée par le gouvernement dans le cadre de la 3ᵉ édition du Mois du patrimoine burkinabè.
Durant deux jours, les 12 et 13 mai 2025, le Musée national servira de cadre aux expositions culturelles d’une vingtaine de communautés africaines, dont, entre autres, celles d’Angola, du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Ghana, du Rwanda, du Nigeria, du Congo, du Togo. L’édition, première du genre, est placée sous le signe du vivre-ensemble et de l’intégration culturelle.
Pour le ministre en charge de la culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ces journées traduisent concrètement le message du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a invité, les populations, à l’occasion du Mois du patrimoine burkinabè, à valoriser leur patrimoine et à s’ouvrir aux peuples frères.

L’objectif des Journées dédiées aux communautés étrangères, selon le ministre Ouédraogo, est double. Éveiller la curiosité du public autour des cultures présentes au Burkina, mais aussi renforcer les liens sociaux entre les peuples vivant sur le territoire national.
Un acte de résistance
Dans un contexte national marqué par le défi sécuritaire, le gouvernement insiste sur l’importance de la culture comme outil de résilience. Ces Journées entrent dans ce cadre. « Montrer que nous sommes forts de pratiques culturelles diverses mais fédératrices ne peut que faire trembler l’ennemi », a déclaré le ministre.
À travers des expositions culinaires, vestimentaires et artisanales, les visiteurs sont appelés à découvrir la richesse culturelle des communautés africaines vivant au Burkina.
« Je vous invite à continuer à travailler à valoriser sur le sol du Burkina Faso les valeurs culturelles de vos pays et peuples respectifs, au-delà du Mois du patrimoine burkinabè, et à toujours faire du Burkina Faso un pays de cohésion, de partage, de solidarité et d’entente», a exhorté Gilbert Ouédraogo.

Trésorine Nlandu, représentante des communautés, a salué l’accueil chaleureux du Burkina et appelé à la solidarité entre peuples frères : « Ce que nous n’avons pas en commun fait partie de la diversité, et c’est cela qui fait la richesse de l’Afrique », a-t-elle déclaré.
Le ministre en charge des Affaires étrangères, Jean-Marie Karamoko Traoré, présent à la cérémonie de lancement, a indiqué qu’elle symbolise la volonté du Burkina de renforcer les liens humains au-delà des frontières politiques : « L’intégration africaine ne doit pas rester un vain mot », a-t-il insisté.